A la faveur d’une cérémonie de distribution de 1200 kits scolaires à 18 loaclités de la sous-préfecture de Mankono, Semon Bamba a accepté de s’ouvrir à ivoirecho.net. Dans notre entretien, le natif du village Fizanlouma, Coordonnateur de la Cellule de Coordination de la Coopération CI-UE, affirme vouloir aider ses parents, accompagner le chef de l’Etat dans sa politique de scolarisation à 100%, étant entendu que tout cela ne peut se faire que dans un climat de paix.
Ivoirecho. Quel sens donnez-vous à votre action ?
Semon Bamba. Notre action de matin répond à un souci d’accompagnement de nos parents. J’estime que je dois être proche de mes parents qui sont dans l’une des régions les plus en retard. Il est donc de notre devoir et responsabilité de venir aider ces populations, leur apporter notre contribution, notamment dans le cadre de l’école qui est la base de tout développement. Il s’agit aussi pour nous d’accompagner le Président de la République Alassane Ouattara dans sa politique de scolarisation de tous les enfants de la Côte d’Ivoire partout où ils se trouvent.
Ivoirecho. Pouvez- vous revenir sur quelques actions sociales posées en faveur de vos parents ?
S.B. Je l’ai dit tantôt, c’est de notre responsabilité d’accompagner les populations. Je suis délégué sous-préfectoral RHDP de Mankono. C’est mon parti qui est au pouvoir. Il faut donc agir à l’image de notre président qui est un exemple de générosité. A notre humble niveau, nous avons mis à la disposition de certaines populations des forages. Au niveau de l’éducation, nous avons apporté notre appui en termes de réhabilitation de quelques établissements scolaires de la sous-préfecture. Nous essayons également de participer à la construction de mosquées. Aujourd’hui ce sont au total 1200 kits scolaires que nous offrons aux écoliers de 18 localités. Soit 8 localités regroupées à Sokourala, 03 à Fizanlouma et 07 autres localités que nous allons sillonner. Par moment aussi nous contribuons à aider des parents souffrants par leur prise en charge sanitaire. C’est de notre devoir.
Ivoirecho. Quel appel avez-vous à lancer à vos parents en tant que cadre mais surtout leader politique ?
S.B. Nous les invitons à la paix, à la fraternité, à la cohésion. Tout le monde le sait, sans la paix rien ne peut se faire. Il n’y a que dans la paix que nous pouvons aider notre région et développer notre pays. Il peut avoir des divergences par moments entre communautés mais cela ne doit pas constituer des sources de conflits, d’affrontements et de divisions. Quand on aime son pays, quand on se dit patriote, on ne pose pas d’actions qui vont contre la paix.
Interview réalisée par JPH à Mankono
