Ce vendredi 18 juin 2021 aux environs de 17 h, une masse flottante au barrage hydroélectrique a attiré l’attention des pêcheurs et autres riverains. Selon un témoin sur place, deux indices ont suffi pour conclure à la présence d’un être humain dans ces eaux.
D’abord sur la rive, un pagne abandonné et un peu plus loin sur les eaux, l’illusion optique d’un crâne et d’un dos d’homme.
Alertées, les autorités compétentes finissent par faire repêcher et découvrir que la masse flottante n’était rien d’autre que le corps d’une dame identifiée plus tard comme étant une sexagénaire de l’ethnie sénoufo.
Pour mieux comprendre ce qui s’est réellement passé, il faut en savoir sur la personnalité de la dame.
Selon une source proche de sa famille, il s’agit d’une veuve désespérée que le remariage a conduit dans l’abîme. C’était une dame très versée dans les sacrifices. De deux choses l’une, ou bien elle a décidé d’abréger ces souffrances en se suicidant, ou alors elle s’est adonné à un sacrifice maléfique qui lui est retombée dessus. Car selon Toujours nos mêmes sources, <<un sacrifice dans lequel vous voulez du mal à quelqu’un au bord de l’eau, se retourne toujours contre vous>>.
Cette thèse semble être plausible, car de source technique, elle a été emportée par le courant de l’eau, vu qu’il n’y a aucune trace de noyade (Ventre ballonné par exemple). Heureusement que le corps a été découvert un peu plutôt , cela a donc épargné l’eau du barrage d’une pollution qui aurait créé d’autres soucis à la population.
Pour la petite histoire , un riverain nous fait dire que cela fait le troisième supposé suicide majeur à ce barrage. En 1980, un lépreux, s’était donné la mort pour fuir la misère et les railleries des gens, parce qu’à l’époque, cette maladie était perçue comme une malédiction. Il se raconte que son corps était entré en putréfaction et cela entraîné les populations à bouder sur une longue période, l’eau du robinet. Et même jusqu’à ce jour, il y a encore des anciens qui ne boivent pas l’eau du barrage parce que psychologiquement marqués. Cette époque selon toujours notre source a été le << Boom>> des puits dans toutes les cours d’habitation à Niakara.
En 1994 une autre dame, épouse d’un ancien tirailleur sénégalais, bien connu à Niakara, a pris le même raccourci pour donner non seulement raison à la maltraitance conjugale, mais également à la traque de prétendus sorciers qui l’auraient harcelée mystiquement.
Et Aujourd’hui encore en juin 2021, cette veuve sexagénaire ayant eu tabac de la vie a trouvé la mort de la même façon.
Il faut maintenant attirer l’attention des autorités, sur la nécessité de surveiller le barrage de jour et nuit pour éviter qu’une situation fâcheuse ne survienne.
Gnakouri Tostao.
