Le samedi, 9 novembre 2019, à 10h, des cadres volontaires de la sous-préfecture d’Arikokaha, ont pris sur eux l’initiative de réunir au chef lieu de ladite sous-préfecture, (Arikokaha), leurs soeurs de l’ensemble des villages qui composent cette sous-préfecture.
Objectif pour eux, expliquer l’importance que revêt une visite présidentielle et la nécessité pour les femmes de se mobiliser massivement pour accueillir le chef de l’Etat, une grande première pour le département de Niuakara.
Ainsi Coulibaly Gninhoyo ( sous directeur, de la DSPS au ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et professionnel), Coulibaly Nanielman, ( chef d’entreprise) et Kone Seraphin (cadre à la SCB), soutenus par le député de la circonscription de Niakara, Arikokaha Tortiya, représenté pour l’occasion par Koné sotigui Augustin, ont invité leurs soeurs des 6 villages à effectuer massivement le déplacement de Niakara, le 28 novembre prochain pour dire « Gbatanlnan » au premier des Ivoiriens qui vient chez lui.
<< Aller accueillir le chef de l’Etat est un acte citoyen. Nous savons toutes ce que vaut et signifie pour nous la venue du chef de l’Etat dans notre région >>, a dit Coulibaly Léa, présidente de l’association regroupant les femmes de la sous-préfecture, dans son discours de bienvenue à ses soeurs.
Prenant la parole, Coulibaly Gninhoyo a invité les femmes à l’union, sans coloration politique, ethnique et religieuse. << Soyez mobilisées et unies car, c’est dans l’union qu’on forge un avenir meilleur. Sortez pour accueillir le chef de l’Etat qui est notre père à tous. Le Président vient pour tout le monde. Il ne vient pas pour un parti politique, ni une religion ni encore une ethnie. Personne de doit rester à l’écart, en particulier vous les femmes >>.
Coulibaly Nanielman, a quant à lui, souhaité voir au moins 300 femmes mobilisées, soit << soit à raison de 50 femmes au moins par villages, je reste convaincu qu’on réussira ensemble une forte mobilisation >>, a-t-il rassuré non sans insister aussi sur l’union des femmes, gage de la prise en compte d’éventuelles doléances par la première dame Dominique Ouattara.
Joignant l’acte à la parole, les trois cadres volontaires ont exprimé leur solidarité vis à vis de la caisse de l’association des femmes de la sous-préfecture par la remise d’une enveloppe.
JPH
