Reprise des cours/Quand à Daoukro et Prikro les élèves débrayent

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La ville de Daoukro a vécu ce lundi 25 mars 2029, pendant 3 h, une course poursuite entre élèves et forces de l’ordre. En effet, les élèves des lycéesmodernes Henri Konan Bédié 1 et 2 ont vite débrayé et se sont attaqués aux autres établissements secondaires, comme primaires de la localité, pour déloger leurs camarades élèves. C’est pour empêcher cet état de fait, que les forces de l’ordre les ont pris en chasse, lançant des gaz lacrymogènes pèle mêle. Ce qui a causé de nombreux désagréments dans la localité. Pour revenir au débrayage, selon des sources concordantes, tous les professeurs étaient à leur poste tôt ce matin, pour la reprise des cours, comme l’a souhaité leurs différents syndicats et autres responsables de l’éducation nationale. A leur grande surprise, au lieu d’entrer en classe, les élèves ont commencé à siffler, signe de leur protestation. Une protestation qu’ils vont étendre aux autres établissements de la ville, contre vents et marées. Interrogés, la plupart d’entre eux disent observer ce mouvement d’humeur, contre la rétention des notes et le fait que la fin du trimestre est prévue pour le vendredi prochain, selon le calendrier initial du ministère, alors qu’ils ne sont pas allés à l’école depuis plus de 2 mois. A la question de savoir qui leur a signifié la fin du trimestre, ils n’avaient pas de réponses concrètes à donner. Des responsables des établissements et certains professeurs approchés ont marqué leur étonnement et ont indiqué qu’aucune note administrative n’a été affichée, dans ce sens. Ainsi donc, les cours dans la commune de Daoukro ont été perturbés, contrairement, à ce qui s’est passé dans le département de M’Bahiakro, et dans les communes de Ouéllé et Ettrokro, tout deux issus du département de Daoukro, qui n’ont pas connu de perturbation. Dans le département de Prikro, particulièrement au lycée moderne, les cours avaient bel et bien repris jusqu’à 10h, heure de la récréation. Selon notre informateur, c’est en ce moment là, que les élèves ont appris ce qui s’est passé à Daoukro et se sont mis dans la danse. Une situation difficile à comprendre, car dans les deux autres régions du N’Zi Comoe à savoir le Moronou et le N’Zi, les cours se sont déroulés normalement, comme dans la quasi totalité du pays. Dès lors, la grande interrogation des populations de Daoukro est de savoir si les élèves des lycées modernes Henri Konan Bédié 1 et 2 seraient devenus les précurseurs de grève au plan national.

E.Pisani

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