Structures sous tutelles du ministère des Ressources Animales et Halieutiques/Sidi Touré visite l’abattoir de Port-Bouët et les services vétérinaires.

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La troisième visite de terrain du nouveau ministre des Ressources Animales et Halieutiques, Sidi Tiémoko Touré le vendredi 7 mai 2021, à été consacrée à la visite de l’abattoir de Port-Bouët et à la Direction des services vétérinaires à Cocody. C’était encore une fois dans le cadre de sa tournée de prise de contact avec les structures sous sa tutelle.

Pendant ces deux occasions, le ministre aos l’accent sur la qualité du travail abattu par ses collaborateurs. A l’abattoir de Port-Bouët, le plus grand de la Côte d’Ivoire, Sidi Touré a visité le parc à bétail, la salle d’abattage, les box des bouchers ainsi que l’espace gastronomique. Après avoir effectué le tour de ces services, Sidi Touré s’est dit satisfait du travail de ses collaborateurs et à promis les soutenir. 

«Je voudrais saluer les investissements qui ont été faits pour que le travail se fasse dans des conditions appréciables, et ce depuis l’importation des bêtes, leur arrivée à l’abattoir, leur abattage et la mise sur le marché de la viande de qualité. Nous avons fait la revue du dispositif sanitaire et vétérinaire et je repars satisfait », va-t-il indiqué.

Pour garantir la qualité des produits animaliers, le ministre s’est engagé à combattre l’abattage clandestin et a lancé, séance tenante, un message aux populations. 

« L’abattage illicite ne garantit pas la qualité de la viande. Bien au contraire, il nous expose aux maladies. Que les populations fassent la différence entre cette forme d’abattage et ce qui est professionnel. Avec mes collaborateurs, nous ferons en sorte que ce phénomène ne prospère plus», a-t-il promis.

Au cours des échanges qui ont suivi ces deux sorties, le Directeur des abattoirs du District d’Abidjan, a fait un exposé descriptif de l’abattoir de Port-Bouët et du travail qui s’y fait. Il a relevé qu’avant la pandémie du COVOD-19, cette structure mettait par jour sur le marché, 450 à 500 bovins et 250 à 300 petits ruminants (moutons, cabris). Dr Dagnogo s’est réjoui de la réhabilitation, grâce à la collaboration avec l’entreprise AFAM, du parc à bétail, de salle d’abattage, des box mis à la disposition des bouchers et de l’espace gastronomique.

Le vétérinaire a, en outre, présenté au ministre le Système de gestion de l’abattoir de Port-Bouët (SYGAP) qui permet de gérer toutes les transactions et lutter contre la fraude. Seulement, il a souhaité que la traçabilité des bêtes soit nationale et communautaire. « Ceci permettra, lorsque survient une zoonose, de remonter jusqu’à l’élevage d’origine de l’animal afin de prendre des dispositions idoines », a-t-il expliqué.

Il faut mettre les vétérinaires au cœur de l’action.
Quand il a quitté l’abattoir de Port-Bouët, Sidi Touré s’est rendu à la Direction des services vétérinaires située à Cocody, au nord de la capitale économique ivoirienne. Le ministre qui s’est imprégné du travail qu’effectue cette structure, a fait savoir qu’il mettra tout en œuvre pour la soutenir afin qu’elle continue de produire de la qualité.

Pour lui, les services vétérinaires sont primordiaux dans la chaîne du suivi des bêtes dans  la consommation et pour les animaux de compagnie. C’est pourquoi il entend mettre les vétérinaires au cœur de l’action ministérielle car « l’ambition est grande de faire plus que ce que nous avons l’habitude de faire et de faire plus que ce qui se fait ailleurs ».

Il a donc laissé la parole aux acteurs aux acteurs qui ont ont exposé les difficultés qui sont les leurs rencontrées dans l’exercice de leurs tâches quotidiennes. Ils se sont dites préoccupés par la distribution illégale des médicaments, la difficulté d’installation des vétérinaires, la professionnalisation des actes médicaux.

Pour sa part, prenant la parole, le président de l’Ordre des vétérinaires de Côte d’Ivoire, Dr Guy Patrick Kla, a relevé le manque de moyens dont fait face sa structure chargée de la surveillance de l’activité vétérinaire. 

« Nous souhaitons que l’ordre puisse avoir un appui financier institutionnel afin d’offrir le meilleur service possible », a-t-il sollicité. 

Le ministre a dit avoir pris bonne avant de lancer  la campagne vaccinale des animaux de compagnie. « Vos préoccupations ont été enregistrées. Nous allons voir ce que nous sommes en capacité de faire, à la lumière de notre vision, de notre approche ».

Le directeur des services vétérinaires, Kouadio Adam, s’est réjoui de la visite du ministre Sidi Touré qui augure d’une excellente  collaboration avec lui.

JPH 

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