Transport/Fermeture des frontières ouest africaines Abdou Harouna, président des transporteurs du Niger en Côte d’Ivoire plaide pour la réouverture.

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La fermeture des frontières dans l’espace Cedeao cause un énorme préjudice aux transporteurs des cars inter-états de voyageurs en général et en particulier ceux du Niger en Côte d’Ivoire. C’est ce cri du cœur qu’a lancé Abdou Harouna, président des transporteurs du Niger en Côte d’Ivoire lors de la conférence de presse qu’il a organisée le lundi 1er février 2022, dans les locaux de la société Rimbo sis à Adjamé nouvelle gare.

Fermeture des frontières pour empêcher la propagation de la maladie à Corona virus dans l’espace Cedeao, et fermeture des frontières des pays de la Cedeao avec du Mali  à la suite du coup d’état. Voici les spectacles auxquels assistent les populations de la Cedeao depuis le 17 mars 2019, date à laquelle les sociétés de transport inter états ont reçu du gouvernement ivoirien la notification de suspendre tout voyage de personnes en direction des États. Pourtant selon Abdou Harouna, plusieurs dates de réouverture ont été annoncées dont la plus claire dans notre entendement était la date du 1er janvier 2022. Malheureusement, aucune date n’a été fructueuse. Or selon le président des transporteurs du Niger, toutes les dispositions avaient été prises pour respecter ladite date indiquée. A savoir la mise en état des cars immobilisés pendant près de (03) trois ans, l’incitation des chauffeurs et de la population à la vaccination, l’équipement des gares des sceaux d’eau, des savons et des gels hydroalcooliques et la sensibilisation auprès des populations de se munir de plusieurs cache-nez pour les voyages.

Selon Abdou Harouna, la mise en état de leurs cars et le grand volet de la sensibilisation ont beaucoup affaibli leurs économies qui n’existent presque plus du fait de la fermeture des frontières qui court depuis 2019. Une épreuve véritablement difficile à supporter.Ces épreuves sont d’autant plus frappantes quand en dehors des charges professionnelles l’on doit faire face aux charges familiales et communautaires. Car argumente-il, les chefs de gares du Niger en Côte d’Ivoire sont aussi des chefs de communauté dans leurs lieux d’habitations respectifs. Les difficultés des transporteurs vont des maladies des membres de la communauté aux besoins nutritionnels pour les cas les plus extrêmes.

Pour le président des transporteurs, toutes ces charges reposent sur eux, alors que leurs activités sont suspendues à cause de la fermeture des frontières. A cela s’ajoutent les appels téléphoniques provenant de leur pays pour leurs exprimer les besoins des parents. C’est pourquoi, Abdou Harouna affirme que les transporteurs sont exténués. Il en appelle à la compréhension du chef de l’État de Côte d’Ivoire et du président en exercice de la Cedeao pour l’ouverture des frontières dont la fermeture devient un véritable casse-tête chinois. Car pour lui, toutes les dispositions seront prises pour que les voyageurs avant de recevoir leurs tickets de voyage présentent leurs carnets de vaccination et respectent les mesures barrières.

N’G.Klégende photo:Abdou Harouna, président des transporteurs du Niger en Côte d’Ivoire

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