C’est dans la foi, la piété et la soumission à Allah que les musulmans d’Agboville, parés de leurs plus beaux boubous, ont pris d’assaut les différentes mosquées d’Agboville, le 20 juillet 2021, pour prier à l’occasion de l’Aïd-el-Kebir. Encore appelée la fête de Tabaski, c’est à la grande mosquée d’Agboville que s’est déroulée la célébration officielle en présence de plusieurs autorités de la commune. A savoir, le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique et de la Couverture Nationale Universelle, Dimba Pierre, Monseigneur Alexis Touably Youlo , évêque d’Agboville, du préfet de la région de l’Agneby-Tiassa.
L’imam Khalil Diarra , imam de la grande mosquée de Agboville, a officié la prière qui a été ponctuée par deux rakats. Ensuite, l’imam Khalil Diarra a immolé le bélier en imitation du sacrifice fait par Abraham en soumission et à la dévotion à Allah, le miséricordieux.
Dans son sermon, l’imam a adressé des prières pour des élections apaisées en Côte d’ivoire. Il a particulièrement invité les politiciens (pouvoir et opposition) à se départir de la violence. Pour le guide religieux, la Côte d’ivoire doit rester au-dessus de toutes les ambitions. Par la suite, il a prié pour le Président de la République, Alassane Ouattara et son gouvernement.
Après quoi, il a fait des bénédictions à l’endroit du Chef de l’Etat Alassane Ouattara et Premier ministre, Patrick Achi. Aussi a-t-il demandé à Allah de l’accompagner dans ses nouvelles charges qui sont loin d’être une sinécure. L’imam Ibrahim Khalil Diarra a exhorté les fidèles musulmans à s’encourager les uns les autres dans l’adoration de Dieu et l’amour du prochain.
Pour sa part, le ministre de la santé et de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, Dimba Pierre, a salué cette cohésion qui a toujours existé dans la communauté musulmane et cette cohabitation entre celle-ci et les autres communautés religieuses. Il a saisi cette occasion pour inviter les populations a se faire vacciner contre la COVID-19 .
Après avoir immolé le mouton dans chaque famille, c’était le moment de partage. Ensuite, les uns et les autres se sont rendus des visites de courtoisie.
N Konan