Une affaire de vente de cache-nez à la sous-préfecture d’Arikokaha pourrait pourrir la quiétude des riverains. En effet, il nous revient de façon récurrente que ces cache-nez en vente ont été offerts par des fils du département de Niakara à leurs parents d’Arikokaha pour faire barrage à la covid-19.
Ce triste constat a été fait le lundi 22 juin dans les locaux de la sous-préfecture d’Arikokaha. Selon une source bien introduite, ce commerce se ferait de façon déguisée avec l’aval du chef des lieux en personne.
Faute d’avoir pu le joindre lui même au moment où nous écrivions cet article, nous avons estimé nécessaire d’attirer déjà son attention sur cette scabreuse affaire qui ne saurait prospérer dans ses locaux sans qu’il n’en soit informé.
Si ce commerce était le fait d’agents véreux, il doit y mettre fin le plus rapidement possible et mettre ces cache-nez à la disposition de qui de droit, les populations s’entend. Si non l’adage qui stipule que << qui ne dit rien, concent >> prendrait tout son sens.
En attendant, de nombreux jeunes du village sont sous le choc. « Nous demandons au sous-préfet de mettre fin à cette vente illicite et de procéder à la distribution gratuite de ces cache-nez », va déclarer un responsable de jeunesse sous le couvert de l’anonymat, trés remonté.
Ivoirecho suit de très près cette affaire et promet faire toute la lumière là dessus les jours à venir.
Gnakouri Tostao
