Arikokaha/Le Sous-préfet appelle la jeunesse à tourner définitivement le dos à la violence

0
1122

Prendre le taureau par le cornes. C’est la stratégie adoptée par le sous-préfet d’Arikokaha, qui suite aux récentes bagarres opposant certains jeunes du village d’Arikokaha à leurs frères du village voisin Badiokaha, le samedi 30 mars dernier (veille de la fête de la Pâque), a initié une tournée le jeudi 04 avril dans ces 2 villages. L’objectif pour lui est de sensibiliser les jeunes de ces 2 villages à tourner résolument le dos à la violence et surtout, de les mettre en garde contre les conséquences de leurs actes qui tendent à mettre en mal la cohésion et la quiétude des populations de sa circonscription.

L’importante délégation qui l’accompagnait était composée du commandant de brigade de la gendarmerie de Niakara, du président de la mutuelle de développement de Badiokaha et du président des jeunes d’Arikokaha (JUDESA).

Le Sous-préfet, Pascal Karba Koné, a tenu un langage franc et direct avec les jeunes et également avec leurs parents. Il leur a signifié son mécontentement face à cette situation de violence et de l’usage de la drogue qui prennent de l’ampleur avant de leur demander de mettre immédiatement fin à ses pratiques aux conséquences déplorables pour tous. Il a mis les parents face à leurs responsabilités en assumant pleinement leur rôle d’éducation et d’encadrement de leurs enfants. Il a exhorté les jeunes à la discipline, à la non violence et au respect des parents et des aînés. Selon lui, tous ces agissement mettent à mal la quiétude et la cohésion dans toute la Sous-préfecture.

A son tour de parole à la suite du sous-préfet, le commandant de brigade de gendarmerie de Niakara, l’Adjudant chef Eugène Koffi, n’a pas changé de fusil d’épaule, mettant lui aussi en garde toute la jeunesse de ces 2 villages mais également l’ensemble de jeunesses de toute la sous-préfecture contre la violence sous toutes ses formes et la consommation des drogues.

A la suite du CB, le président de la mutuelle de Badiokaha, président de toutes les mutuelles de développement de la sous-préfecture d’Arikokaha, (FEMUDA), Coulibaly Nanielman, après avoir traduit le message du sous-préfet en langue, s’est évertué à expliqué à ses parents, les avantages d’une cohabitation pacifique, avant de leur donner de nombreux conseils. « Il faut faire en sorte que plus jamais nous ne vivions ce qui s’est passé à Fononkaha. Les souvenirs de ces évènements fâcheux sont encore dans nos esprits. Ces agissements belliqueux que vous avez, ne sont pas favorables au développement. Il faut y mettre impérativement fin », a-t-il recommandé.

Pour sa part, le président de la JUDESA a, juste après la rencontre avec le sous-préfet, rencontrés certains jeunes incriminés pour leur prodiguer des conseils, non sans promettre de rencontrer toute sa jeunesse très prochainement pour des échanges en vu de tourner le dos définitivement à la violence qui permettra de donner ainsi, une image plus reluisante de la jeunesse de la Sous-préfecture d’Arikokaha.

JPH

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici