Arikokaha/Une coopérative de producteurs de manioc voit le jour sous l’impulsion de la présidente de l’USCOPMAH, Ouattara Yessonakan

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Ouattara Yessonakan, présidente de l’Union des Sociétés Coopératives Productrices de Manioc du Hambol (USCOPMAH), continue de tisser sa toile pour l’autosuffisance de la Côte d’Ivoire en manioc et singulièrement la région qui l’a vue naître, le Hambol. Ce samedi 10bseptembre 2022, elle a procédé à la mise sur pied de la coopérative des producteurs de manioc d’Arikokaha. 

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A l’occasion, la présidente de l’USCOPMAH  qui s’était déjà illustrée a Niangbo par le don de 40 hectares de boutures d’une variété de manioc, à haut rendement, (30 à 60 tonnes de tubercules de manioc à l’hectare après 8 mois), à l’ensemble du département de Niakara, a remis le couvert dans le village d’Arikokaha où elle a fait don de 6 autres hectares de boutures à la naissante coopérative des producteurs de manioc de ce village. 

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Au cours de la réunion qu’elle a eu avec ses nouveaux partenaires, Ouattara Yessonankan, a justifié sa présence à Arikokaha ce jour, avant de  demander aux nouveaux producteurs de travailler dans la cohésion, l’entente et l’union. « Je parcours toutes les régions de la Côte d’Ivoire pour faire la promotion du manioc. Il est donc plus que normal que je vienne chez moi pour la même cause. On dit que la charité bien ordonnée commence par soi même. Pour le département de Niakara, j’ai d’abord mis le cap sur Niangbo avec 40 hectares de boutures. Aujourd’hui je suis à Arikokaha pour demander surtout aux femmes de se regrouper en coopérative. Cela permet de les aider plus facilement. Je veux leur dure qu’avec un hectare de manioc on peut vivre heureux. On peut assurer la scolarité de ses enfants, se soigner, manger à sa faim…Bref, faire beaucoup de choses. Mais il faut vous organiser, travailler ensemble dans la cohésion et l’entente. Tout ce que je dis concerne également les hommes de la coopérative. On ne peut rien faire seul. Les 6 hectares que je vous offre aujourd’hui vous donneront d’ici huit à dix mois 120 hectares de boutures. Soit un hectare de boutures pour 20 autres hectares après dix mois. Ainsi après quelques mois, tout le monde sera servi dans notre sous préfecture et département. Je voudrais vous saluer et vous féliciter pour la création de votre cooperative», a-t-elle dit avant de rassurer la quarantaine de membres de la nouvelle coopérative majoritairement constituée de femmes se sont soutien constant.

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Pour sa part, Ouattara Yessorifiala Yacou, Directeur technique du projet, s’est évertué à expliquer les techniques de planting, d’entretien des parcelles et les gain financiers attendus par hectare de manioc vendu. «Il faut saluer ce projet vraiment novateur. La variété de manioc dont il s’agit ici peut très bien réussir chez nous. Il n’y a pas de doute là dessus. Le semis se fait à intervalles d’un metre. Pour l’entretient, seulement deux nettoyages sont necessaies. La presidente a donné de nombreuses informations sur lesquelles je ne reviendrai pas. Ce que je peux ajouter, c’est que par hectare, le producteur peut s’attendre au moins à cinq millions l’année. Et pour nos parents, ce n’est pas rien. Je ne peux qu’exhorter les parents à se mettre véritablement à la culture de manioc dont tout le monde ici connaît les dérivés. Je tiens à rassurer les uns et les autres que nous serons à leurs côtés pour les encadrer».

Les échanges ont été denses entre les deux parties. Les uns, les producteurs, voulant avoir le maximum d’informations sur cette nouvelle culture qui s’offre à eux, la présidente et son équipe répondant avec assurance à toutes les préoccupations posées».

La première rencontre qui a duré environ une heure de temps, s’est achevée dans une ambiance joviale.

JPH

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