Bouaké/A son procès en appel, Jacques Mangoua accuse ses adversaires politiques

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Lors de son procès à Bouaké ce mardi 24 mai 2022, Jacques Mangoua, ancien président du Conseil régional de Gbêkê, militant convaincu, a accusé ses adversaires politiques d’avoir déposé les armes découvertes lui, à son domicile.

« Ce sont mes adversaires politiques qui ont deposé ces armes pour arriver à me déstabiliser de mon poste de président de conseil regional que j’ai gagné dignement. Je suis innocent » a plaidé Jacques Mangoua Koffi Saraka au tribunal de Premiere instance de Bouaké.

A la barre, l’ex-président du Conseil régional de Gbêkê qui est apparu amaigri par le poids de la maladie, tout de même avec le sourire, continue de clamer son innocence.

Après ces propos liminaires, Jacques Mangoua a invité la Cour à poursuivre les enquêtes au moyen des preuves « qu’il détient », afin de situer les véritables auteurs des faits qui lui sont reprochés. « Messages de menaces reçu le 07 septembre 2019, portrait du présumé auteur du dépôt d’armes ». Tels étaient quelques indices brandis par Jacques Mangoua Koffi Saraka qui, après l’exposé des motifs de sa condamnation portée par le président de l’audience et le réquisitoire de l’avocat général. en présence de son avocat Maître Adjé Luc..

Deux (2) heures après son ouverture, la Cour d’Appel de Bouaké à suspendu le procès en appel de Jacques Mangoua qui est renvoyé au 19 juin prochain, date d’un nouveau délibéré.

Cer procès s’est encore tenu sous haute surveillance des éléments des forces de défense et de sécurité, qui très tôt dans la matinée du 24 mai, avaient quadrillé le tribunal de première instance de Bouaké.

Quant à Maître Adjé Luc, avocat de Mangoua Jacques, il a dit avoir une lueur d’espoir quant à l’issue de ce procès au profit de son client.

Notons que depuis le 27 septembre 2019, Jacques Mangoua Koffi Saraka est poursuivi pour « détention illégale de munitions d’armes de guerre sans autorisation administrative » découverts le 20 septembre 2019 dans sa résidence privée à N’Guessankro, son village natal, dans le département de Béoumi. Cet Arsenal était constitué de 991 munitions d’armes de guerre, 49 munitions de fusil de types calibre 12 et 40 nouvelles machettes, qui avaient été découvertes par un gardiens dans une niche de ladite résidence. Le 03 octobre 2019, Jacques Mangoua Koffi Saraka avait été condamné à 5 ans de prison, 5 ans de privation des droits civiques et 5 millions FCFA d’amende. Toutefois, depuis le 31 mars 2020, le « bras droit » du sphinx de Daoukro, président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, bénéficie d’une liberté provisoire après six d’incarcération.

JPH

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