Bouaké/Assainissement du transport. Les populations invitées à embarquer uniquement dans les gares

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Il est 11H16mn ce lundi 31 janvier 2022 quand le car immatriculé S 440 HL 01 d’une compagnie de transport de Korhogo en partance pour Abidjan, arrive au corridor sud de Bouaké. Il est stoppé par des surveillants du Haut conseil du patronat des entreprises du transport routier de Côte d’Ivoire, (HCPETR-CI) en chasubles oranges ou vertes. Objectif pour ces derniers de sensibiliser le chauffeur et les passagers à bord, sur le bien-fondé de se rendre dans une gare de transport, prendre un ticket de voyage en bonne et due forme pour voyager.

M. Koné Yacouba, président de cette structure de transport à Bouaké explique les raisons qui les ont amenés lui et ses hommes, à mener cette action dans les deux corridors (Nord et sud) de la ville.

«A l’issue d’une réunion de l’ensemble des transporteurs de Bouaké, nous avons décidé de continuer à mettre de l’ordre au niveau de notre profession. Désormais, il faut que la population et les conducteurs de camions de transport s’habituent à voir nos hommes sur les corridors pour des contrôles pour s’assurer que les passagers sont munis de tickets de voyage, ce qui signifie qu’ils ont effectivement embarqué dans une gare », a expliqué M. Koné, avant d’égrener les avantages liés à cette mesure.

« En embarquant dans une gare, les passagers évitent beaucoup de risques. Les pertes de bagages en cours de voyages, les cas de décès de personnes non enregistrées dans des accidents, les agressions, les pertes de temps etc. Aujourd’hui, il n’y a pas une seule ville en Côte d’Ivoire où il n’existe pas de gare routière. Nous demandons simplement aux passagers de se rendre dans les gares pour prendre un ticket, ce qui veut dire qu’ils ont été enregistrés avec leurs bagages. Avec ces conditions bien remplies, lorsque survient un problème, nous savons comment réagir ».

Côté passagers, l’on salue cette mesure et souhaite qu’elle fasse tache d’huile.

« C’est une bonne mesure dans la mesure où elle vise essentiellement la sécurité du passager. Personnellement, j’ai vécu cette situation où un parent avait embarqué sur la route. Malheureusement, il a perdu la vie au cours du voyage dans un accident. Ce n’est que quatre jours après que nous avons su qu’il était décédé dans un accident entre Katiola et Bouaké », a témoigné un passager sous le couvert de l’anonymat, dans un mini car au corridor sud.

A en croire le président du HCPETR-CI, après la phase de sensibilisation, les chauffeurs récalcitrants seront soumis à une amende allant de 50.000 à 100.000 F CFA.

JPH

         

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