Bouaké/Atelier de vulgarisation des textes législatifs et réglementaires du MIRAH. Le nouveau code de santé de santé publique vétérinaire expliqué et mis à la disposition des acteurs de sept régions.

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Le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques (MIRAH), a organisé le  jeudi 10 novembre 2022, un atelier regroupant sept régions du pays, (le Gbêkê, le district autonome de Yamoussoukro, la Marahoué, le Haut Sassandra, le Goh et le Hambol pour 76 participants, à l’effet de mettre à leur disposition, les textes législatifs et réglementaires pouvant leur permettre d’agir en toute légalité et de protéger les populations contre les maladies animales.

Selon Docteur Kallo Vessaly, directeur des services vétérinaires du MIRAH, cet atelier vise essentiellement à vulgariser le code de santé public vétérinaire. « C’est un code qui a été adopté depuis le 30 décembre 2020 qui n’est pas totalement connu par les acteurs » . A l’en croire, ce code est très important en ce sens qu’il a été établi entre autres par l’organisation mondiale de la santé animale et dans le cadre de la réglementation sanitaire internationale de l’OMS après évaluations des services vétérinaires. « Ces différentes réglementations avaient ressorti certaines insuffisances dans notre réglementation, un peu caduque qui ne prenait pas en compte certaines dispositions internationales. Il fallait donc moderniser cette réglementation. Travail qui a pris sept ans et aboutit au nouveau code de santé public vétérinaire subdivisé en sept lignes et 296 articles ». Concernant par exemple la santé animale, il est évoqué la surveillance des maladies, l’évaluation des risques mais aussi la responsabilité primaire des acteurs dans la gestion de la santé et de la qualité des produits qu’ils mettent en place. Le code vient aussi renforcer le cadre légal de la prévention à travers les autorisations préalables, les normes sanitaires à respecter quand on fait un élevage et la réglementation de la mise en place de laboratoires de référence et la profession vétérinaire. « Tout cet arsenal législatif et réglementaire donne un support légal à la politique nationale de développement de l’élevage pour qu’elle puisse se dérouler en tenant compte du contexte et de toutes les contraintes qui peuvent entraver son développement ».

Également présents à cet atelier, les préfets de départements des sept régions, les agents et directeurs départementaux du MIRAH, la société civile, les associations d’éleveurs et le corps judiciaire auront la charge de faire appliquer ces textes législatifs et réglementaires. Les éleveurs doivent connaître leurs obligations et droits, l’administration doit connaître les mesures essentielles à mettre en œuvre, à faire appliquer ces textes.

Durant son exposé, docteur Kallo Vessaly a particulièrement insisté sur la dangerosité de la rage, une maladie mortelle qui ne peut être vaincue que par la vaccination des humains et des animaux, notamment les chiens et les chats. Il a révélé qu’en Côte d’Ivoire, elle fait par an entre 500 et 580 décès, surtout des enfants de moins de 15 ans et dans le monde, une personne meurt toutes les neuf minutes, l’Afrique et l’Asie étant les continents les plus touchés.

JPH

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