BOUAKÉ/CONDAMNATION DE MANGOUA JACQUES. Le procureur Koné Braman: « C’est un procès ordinaire »

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Comme il fallait s’y attendre, des voix se lèvent après la condamnation du président du Conseil régional de Gbêkê, Jacques Mangoua dans l’affaire de détention illégale de munitions de guerre le jeudi, pour crier à un procès politique. Le procureur près le tribunal de première instance de Bouaké, Koné Braman s’inscrit en faux. Il l’a fait savoir ce vendredi 4 octobre au cours d’un point de presse à son cabinet. 

 « Ce procès était purement et simplement un procès ordinaire et non un procès politique comme veut le faire croire certaines personnes. Si les avocats de Mangoua Jacques estiment qu’ils ne sont pas satisfaits du verdict et qu’ils vont relever d’un appel, c’est vraiment leur droit », a fait savoir d’entré Braman Koné. « Mangoua Jacques a été traduit devant un tribunal correctionnel. Il n’a pas été en mesure de justifier de la présence des munitions d’armes de guerre découvert à sa résidence de N’guessankro, son village natal. J’avais l’avantage d’avoir été sur le terrain contrairement à ses avocats qui se sont basés sur des photos. Pour ma part, le droit a été dit », ajouté Koné Braman avant de poursuivre: « Nous allons continuer de travailler au respect des droits de tous les ivoiriens. Il ne faut pas sacrifier le droit au profil de la cohésion sociale. Nous appelons chaque ivoirien au calme car je le répète, le procès de Mangoua Jacques n’est pas un procès politique mais plutôt un procès ordinaire », a-t-il dit. Sur la condamnation de

Kouassi Amani Moïse, chargé de mission de Mangoua Jacques a quant à lui été condamné à 3 mois de prison ferme avec 200.000 Frs CFA d’amande pour divulgation de fausses informations sur cette affaire sur les réseaux sociaux, le procureur Braman Koné dira « c’est un signal fort envoyé à tous ceux qui distille de fausses informations sur les réseaux sociaux. Le cas Kouassi Amani Moïse en est une illustration. Il a divulgué  de fausses informations sur cette affaire, avec des propos de nature à porter atteinte aux norales des populations et en tant que procureur, il fallait agir », a précisé Braman Koné. « Tous les faits sont basés sur les faits réels et nous nous sommes basés sur la loi de 1998 portant détention illégale d’armes de guerre pour agir », a dit le procureur Braman Koné pour finir.

JPH

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