Bouaké/Dr Mariam Koné offre des dépistages gratuits du cancer du col de l’utérus aux femmes.

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A Bouaké, la députée suppléante de Bouaké commune, Dr Mariame Koné entend apporte sa contribution dans le combat contre les cancers du col de l’utérus et du sein. A cet effet, elle a initié une campagne de dépistages gratuits de ces pathologies dont le thème est « Bouaké Octobre rose » qui va s’ouvrir le samedi 02 pour prendre fin le vendredi 29 octobre 2021. Cette opération vise une moyenne de 25 femmes par jour, et sera menée à la clinique CIMAB.

A la faveur du lancement qui a eu lieu ce vendredi dernier, à la salle de conférence du marché de gros, Dr Mariam Koné a indiqué que son action vise à aider à la réduction du taux de mortalité dû à ces deux types de cancer. » Cette campagne sera donc l’occasion de permettre aux femmes de Gbêkê, d’éviter un dépistage tardif des cancers de sein et du col de l’utérus en les sensibilisant sur les dangers liés à ces maladies, faisant adopter les pratiques d’auto- dépistages par leur rapprochement du dispositif médical de dépistage et de traitement de ces maladies », a justifié Dr Mariame Koné.

Selon elle, il est inconcevable de croire que le cancer ne se guérit pas. « On peut guérir du cancer s’il est dépisté tôt. J’invite toutes les femmes à saisir cette opportunité pour se faire dépister », a t- elle rassuré.

Présent à cette activité, le médecin gynécologue du service de gynécologie du CHU de Bouaké, Dr Kouadio Kouadio Narcisse, a prononcé une conférence à l’effet d’édifier les nombreuses femmes sur la nécessité de s’approprier cette campagne.

« Le dépistage permet de diagnostiquer le cancer de façon clinique. Le diagnostic doit être précoce pour améliorer le pronostic », a conseillé Dr Kouadio Kouadio Narcisse pour qui le cancer du sein est le premier cancer chez la femme. C’est pourquoi, il a conseillé de faire régulièrement l’auto- palpation dès l’âge de la puberté et la mammographie, tous les 2 ans, pour les plus âgées.

Pour la directrice régionale de la santé, Dr Bamba Fatoumata, la lutte contre ces maladies doit être multisectorielle. C’est pour cela qu’elle a saluera cette initiative de la présidente de la fédération des associations de femmes de Gbêkê ( FAFEG- Ton pied, mon pied) par ailleurs présidente de Agir pour Bouaké.

JPH

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