Bouaké/Journée nationale de prière à l’Education nationale. Les élèves invités à tourner le dos à la tricherie

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La deuxième édition de la journée nationale de prière à l’Education nationale à été officiellement célébrée à Bouaké, au lycée moderne 2. Placée sous le thème « Ensemble pour une école résiliente et compétitive sans tricherie », cette cérémonie hautement spirituelle à démarré par le salut aux couleurs nationales, suivie de la phase des allocutions et de celle des prières proprement dite. Elle s’est déroulée en présence de Mme Coulibaly Marie, représentant la directrice régionale de l’éducation nationale et de l’alphabétisation et des responsables de la direction de la vie scolaire avec à leur tête, M. Lebé Ogouté, des personnels enseignants et d’éducation du lycée moderne 2, de nombreux parents et élèves. 

Le tuteur du lycée 2, qui n’est autre que le proviseur Yéo Seydou, prenant le premier la parole, s’est réjoui du choix de son établissement pour la cérémonie, avant de  souhaiter la bienvenue à ses hôtes. « … Quel établissement plus que le nôtre a besoin de prières ? Quel établissement plus que le nôtre a le plus besoin de prières pour faire reculer la violence, le vol et la tricherie à l’approche des examens » ? S’est interrogé Yéo Seydou qui venait ainsi de planter ses attentes de cette journée. Poursuivant, il a pris l’engagement de s’inscrire sur la voie de la lutte contre la tricherie, mot d’ordre de la ministre de L’Education Nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné. Il terminera par des mots de remerciements à l’imam du quartier Habitat de la Caisse, Koné Moussa, ancien professeur du lycée moderne 2 et actuellement enseignant à l’université Alassane Ouattara de Bouaké, au père Koné Augustin, curé de la paroisse de Kamounoukro et au Pasteur Gompo Tia, Pasteur de l’église des Assemblées de Dieu de Beaufort. 

A la suite du proviseur Yéo Seydou, au nom de la DRENA, Mme Coulibaly Marie, a demandé aux parents et enseignants d’inculquer aux enfants « le goût du travail et de l’effort, seuls gages de succès ». Selon elle, ces deux qualités exigent le respect des aînés et des maîtres. « Que chacun de nous dise merci au bon Dieu d’avoir veillé sur nous en cette deuxième année de Covid-19, et prie pour des examens sans fraude et couronnés de succès pour tous », a-t-elle invité les uns et les autres. Enfin, elle a exhorté enseignants et personnel d’éducation à ne pas se rendre « complices de la fraude des élèves » mais surtout de prendre une part active à des examens transparents, car un comportement contraire pourrait mettre en danger notre carrière. « Nous n’avons qu’un seul numéro matricule », a-t-elle prévenu. 

Les trois hommes de Dieu, dans leurs interventions et célébrations, ont prié pour la réussite des élèves candidats à leurs différents examens, non sans les inviter également à tourner le dos à la tricherie. Pour les parents, chacun des guides religieux demandé au tout puissant de donner la force et la sagesse d’assurer une bonne éducation aux enfants. Leurs propos se résument bien en ceux du père Curé Koné Augustin. 

« Il vrai qu’aujourd’hui nous allons prier notre Dieu pour qu’il nous donne la force de tourner le dos à la facilité. Nous allons bénir les stylos, nous allons prier pour notre réussite, mais il faut que nous acceptons de faire des efforts. Que les parents, les enseignants jouent leur rôle en donnant la bonne éducation aux enfants qui ne sauraient être mis seuls, au banc des accusés. Peut-être que nos enfants ne seraient pas là où ils sont aujourd’hui, si nous mêmes nous n’étions pas faibles quelque part. L’homme naît bon, tout homme naît bon, c’est la société qui le corrompt. Aujourd’hui donc, prions Dieu pour les élèves et aussi pour les parents pour qu’ils se détournent de la facilité, de la paresse et et de la tricherie ». 

JPH 

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