Le ministère des Ressources Animales et Halieutiques (MIRAH) a procédé le samedi 11 février, au lancement officiel de la campagne de vaccination contre les maladies animales. C’était à la préfecture de Bouaké en présence du préfet de région, Tuo Fozié, des vétérinaires du secteur privé, les représentants du personnel des éleveurs professionnels, des associations d’éleveurs, les groupements des défenses sanitaires, les comités locaux de lutte contre la rage et de nombreuses populations.
Selon Mme Fadiga Kaly, Conseillère technique au MIRAH, représentant le ministre Sidi Touré, son département vise cette année, un taux de couverture national de 70%. Il s’agira donc au cours de cette campagne qui a pour thème « Je participe au développement de mon pays en vaccinant mes animaux » d’amener les populations à vacciner leurs animaux. Elle a donc invité les propriétaires d’animaux à faire vacciner leurs différentes bêtes. La représentante du ministre a également exprimé la détermination du ministère dans la lutte contre les maladies animales. « Pour cette année, la campagne vise entre autres, la vaccination de 1 millions de bovins et huit cent (800) mille petits ruminants, trente (30) millions de volailles, dix(10 ) milles cas de lapins et cent (100) milles chiens contre la rage. Concernant la vaccination contre la rage, le ministère des ressources animales et halieutiques mettra en œuvre du 11 au 18 février 2023 une campagne de vaccination gratuite dans les départements de Bouaké et de Beoumi », a-t-elle indiqué.
Avant elle, Docteur Kalou Vessaly, Directeur des services vétérinaires a invité les professionnels du secteur de l’élevage à une étroite collaboration. « Cette cérémonie de lancement officielle de la campagne de vaccination obligatoire contre les maladies animales est une opportunité pour nous de sceller une collaboration plus étroite avec les professionnels du secteur de l’élevage, que nous invitons à plus d’engagement et d’action, en vue de freiner, voir éradiquer les maladies animales qui menacent la santé des populations et impact négativement leur revenus ».
Pour accompagner le service vétérinaire dans cette lutte acharnée contre la rage, le ministère a remis des kits sanitaires composés entre autres de réfrigérateurs, de thermos, de gants, de blouses, de seringues aux vétérinaires.
Il convient de noter que la veille, les populations avaient été sensibilisées à la vaccination contre la rage, grave maladie qui tue une personne toutes les neuf minutes dans le monde. Et en 2022, cette maladie a causé la mort de trois personnes à Bouaké.
JPH
