POUR DES FRAIS ANNEXES TROP PEU ÉLEVÉS, LES ÉLÈVES DU LYCÉE MODERNE TSF DÉSERTENT LES SALLES DE CLASSE.
Les frais annexes dans les établissements publics de la rentrée 2018-2019, continuent d’effrayer la chronique. Les élèves du lycée moderne TSF de Bouaké ont encore crié leur ras-le-bol, hier jeudi 25 octobre. Les élèves ne sont pas passés par quatre chemins pour manifester leur mécontentement à la première heure des cours et ainsi ils ont abandonné les salles de classe pour ne revenir qu’après réduction des frais d’inscription, selon eux. Réduction drastique du montant fixé ou désertion de l’établissement par les élèves,tel est la problématique qui a réuni le proviseur Akpa Seraphin, quelques membre du bureau Coges du lycée et certains membres de l’administration à une rencontre de crise afin de trouver une solution à ces revendications. Selon Aman Donald, délégué adjoint des élèves du Lycée Moderne TSF du quartier Air France, l’arrêt des cours de ce Jeudi a plusieurs raisons,<< le motif de la grève c'est que les frais d'inscriptions ont été trop augmenté. Au début de la rentrée,les frais annexes étaient fixés à 17000 fcfa ici,les élèves ont dénoncé cela et ça été suspendu. À notre grande surprise, on donne des documents aux chefs de classes dans lesquels, il est mentionné que l'inscription physique est fixée à 14 000 fcfa. Pourtant,nous devons payer les tee-shirts d'EPS à 3 000 fcfa. Au regard de tous ces calculs qui nous reviennent à 17 000 fcfa, nous avons décidé d'arrêter les cours et faire savoir cela à l'administration pour trouver un meilleur prix à fixer. Je crois bien que c'est l'établissement qui a fixé ce prix car à ma connaissance, au Lycée Moderne Jeunes Filles, les frais annexes sont à 8 500 fcfa... On nous parle de construction de bâtiment, pourtant,l'année dernière pour la rentrée 2017-2018,chaque élève a payé 3 000 fcfa pour la construction de ce supposé bâtiment et jusqu'à la fin de l'année,on a rien vu. Ça faisait plusieurs millions tout ça. Je pense qu'ils peuvent prendre cette somme pour faire les travaux dont ils parlent (...) Cette somme est partie où et puis on ne peut pas commencer à construire ? >> Présent pendant l’échange avec l’élève, un professeur visiblement affecté, nous fait savoir que << cette situation est vraiment déplorable. Nous avons tous payé 6 000 fcfa pour l'inscription en ligne de nos enfants,et on nous inflige cela. Ce n'est pas normal. Nous sommes tous parents d'élèves et ça nous revient extrêmement très cher >> La rencontre d’échange qui est organisée par le proviseur,avec certains acteurs,concernés par cette situation, se poursuivait, les élèves,à travers Aman Donald,vice président des délégués élèves, ambitionnent de récidiver les actions de grève tant que les frais annexes ne seront pas considérablement diminués. Notre équipe est rentré en contact avec le proviseur dudit lycée pour en savoir plus. Alors, Akpa Séraphin, nous a invité à son bureau pour expliquer les faits de cette situation qui a énième fois paralysé les cours << ce matin, les élèves ont décidé d’arrêter les cours qui selon eux les droits d'inscription sont très élevés. Ce que je n'arrive pas à comprendre depuis la manifestation du mois de septembre, tout est suspendu. Il faut dire qu'il y a eu beaucoup de rumeurs. Ils se sont fondé sur certains établissements qui pratiquerait certains taux et sans comprendre ils se sont focalisés su cela pour agir. Il n'en est rien du tout. C'est de l'intox comme nous sommes à quelques des congés alors il faut trouver quelque choser pour pouvoir anticiper comme ils le les années passées>>a-t-il expliqué. << pour les cotisations de la somme de 3.000 fcfa pour la construction de bâtiments de classes, ce n'est pas vrai. C'est le Coges ( Comité de Gestion Scolaire ), qui a initié cela. Et cela n'a rien a avoir avec la direction de l'école. Tout ceci est de l'intox. Il faut dire q'à Bouaké, à l'approche des congés les trouvent toujours quelque pour créer un désordre pour être en congé avant la date prévue ou eux-mêmes se donnent les congés avant la date du ministère O.K
