La Coupe d’Afrique des Nation 2023 (CAN 2023), se jouera, du 13 Janvier 2024 au 11 Février 2024, sur les terres ivoiriennes. Cette compétition qui est à sa 34ième édition suscite, avant même le coup d’envoi de la compétition comme étant la meilleure jamais organisée précédemment. Cet engouement, avec une communication très maîtrisée, nous oblige à partager avec vous une analyse approfondie de tout ce qui entoure cet évènement majeur africain.
De l’amour entre le Président Alassane OUATTARA et la CAN
Depuis sa création en 1957, la Coupe d’Afrique des nations a toujours déclenché des passions dans le monde du football. A l’instar des autres nations, la Côte d’Ivoire s’est toujours battue pour être présente aux différentes phases finales qui se déroulent tous les deux ans. Après plusieurs participations, sans succès, la Côte d’Ivoire a abrité l’édition de 1984. Malheureusement notre équipe nationale a été sortie du tournoi dès le premier tour. Les recevant au Palais de la présidence, le Président Félix HouphouëtBoigny avait remonté le moral de nos pachydermes en leur disant : « Ne rougissez pas de cette élimination prématurée. Vous êtes encore des éléphanteaux. Quand vous allez grandir, alors vous ferez peur à toute l’Afrique ». Huit années après, soit en 1992, la Côte d’Ivoire, alors qu’on ne l’attendait pas, est allée remporter sa première étoile sur le sol sénégalais. Et l’histoire retiendra que l’homme de providence Alassane OUATTARA était le Premier Ministre d’HouphouëtBoigny et donc de la Côte d’Ivoire à l’époque. Après ce succès historique, nous étions en droit de rêver à d’autres étoiles. Mais, malgré les talents de nos footballeurs avec Abdoulaye TRAORE Ben Badi et ensuite la génération dorée conduite par Didier DROGBA, les Eléphants, en dépit de très bonnes prestations nous avaient toujours laissé sur notre faim. Et puis vint 2015. Alors que personne n’avait parié sur notre équipe nationale, Yaya TOURE et ses camarades sont allés décrocher cette deuxième étoile que nous attendions depuis 23 ans. Et comme en 1992, l’homme providentiel Alassane OUATTARA, devenu Président de la République était encore là pour soulever ce deuxième trophée. Au regard donc de cette relation particulière entre le Président Alassane OUATTARA et la CAN, nous pouvons affirmer, inchallah, que la Côte d’Ivoire, au soir du 11 Février 2024, va inscrire sa troisième étoile sur le maillot de notre pays.
Le regard du monde sur notre pays
Notre pays, la Côte d’Ivoire, va être sous les projecteurs du monde durant toute la compétition. Les réalisations pharaoniques, entamées depuis quelques années par l’administration OUATTARA, connaissent un début d’achèvement pour les unes et de livraisons provisoires pour les autres. Du rêve, les ivoiriens et la communauté internationale, sont passés à la réalité.
Le cinquième pont Alassane OUATTARA, l’autoroute Abidjan – Bouake, la route de la côtière, la voie de contournement Y4, le quatrième pont Yopougon-plateau, les stades Alassane OUATTARA d’Anyama-Ebimpé, Félix HouphouëtBoigny, Amadou Gon de Korhogo, Laurent Pokou de San-Pedro et le stade de Yamoussoukro sont autant d’infrastructures d’envergure qui font la fierté de notre pays. Et le tout dans un contexte de Paix. C’est pourquoi, nous notons qu’au-delà de cette compétition, le monde entier vient découvrir un pays dont l’émergence ne fait l’objet d’aucun doute. C’est le lieu de saluer le leadership éclairé du Président Alassane OUATTARA qui, loin de tout autre bruit de couloir, s’est mis au travail dès 2011. Quand on sait que plusieurs autres chantiers sont en cours d’exécution simultanément partout en Côte d’Ivoire, nous pouvons dire merci à DIEU de nous avoir donné Alassane OUATTARA. On peut ne pas l’aimer. Mais personne ne peut dire que le Président Alassane OUATTARA n’est pas un bosseur. En 12 ans de présence au sommet de l’Etat, notre pays est en train de rattraper 30 années de retard. On nous parle de dettes à payer, mais citez-moi un seul pays qui se développe sans s’endetter. On nous dit que les populations payent le coût de la dette. Oui nous allons souffrir pour que nos enfants et arrières petits enfants soient à l’aise. C’est la loi de la nature. Toutes les grandes nations sont passées par la dette pour se développer car la dette est un instrument du développement. Aucun économiste sérieux ne peut le contester.
La Cohésion autour de la mère patrie
Ma contribution du jour ne peut pas ne pas prendre en compte l’appel à la cohésion. Notre pays organise la CAN 2023. Ivoiriens, soyons fiers. Aucune CAN n’a suscité autant d’engouement depuis sa création. Certes, nous bénéficions de l’avancée technologique pour vendre l’image de notre pays, mais force est de reconnaître que le bond qualitatif de la Côte d’Ivoire et l’ouverture à toutes les nations ont favorisé ce déferlement des journalistes vers la Côte d’Ivoire. Tout le monde a hâte de découvrir l’hospitalité ivoirienne. Les équipes et les délégations étrangères sont heureuses de fouler le sol ivoirien. C’est donc le lieu d’interpeller les organisations politiques et de la société civile par rapport à leur implication dans la mobilisation. C’est ici et maintenant qu’on doit se faire voir et lancer des appels à la cohésion autour de nos joueurs. J’interpelle particulière Laurent GBAGBO et Tidiane THIAM de se joindre au RHDP pour sonner la mobilisation pour nos joueurs mais aussi pour toutes les équipes qualifiées pour la CAN 2023. Tous nos hôtes doivent trouver un pays débout et solidaire. C’est le but de l’existence des partis politiques qui ont fait le serment, dans leurs textes respectifs, de travailler pour le bonheur de nos populations et de notre pays. Les panafricanistes devraient être en première ligne pour toutes les populations africaines qui nous font l’honneur d’être avec nous pendant au moins un mois. Le Gouvernement du Président Alassane OUATTARA le fait très bien. Les institutions, notamment le CESEC du Dr Eugène AKA AOUELE, le Senat de Kandia CAMARA et l’Assemblée Nationale de Adama BICTOGO ne sont pas en reste. Mais nous disons que les partis de l’opposition se sont, pour le moment, mis à l’écart. Ce qui est contraire aux missions qu’ils se sont données.
Pour ma part, je félicite le peuple ivoirien pour cette grande mobilisation autour de nos pachydermes. Je salue le COCAN et le Ministre délégué chargé du sport et du cadre de vie.
Je salue la FIF même si nous ne comprenons rien dans la gestion de la billetterie nous obligeant du coup à suivre les matchs devant nos récepteurs. Je salue le Premier Ministre qui est venu booster cette organisation qui traînait les pas..Et enfin, nous disons un grand merci au grand bâtisseur qui continue de nous faire rêver grand. Merci ADO champion. Merci Bravtchè. Merci le Messi. Merci Garincha pour vos choix qui nous ont toujours apporté le bonheur. Les ivoiriens et la communauté internationale, déjà sous votre charme, te seront reconnaissants. Ivoiriennes, ivoiriens, restons soudés. Nous n’avons que notre pays, la Côte d’Ivoire. Et son rayonnement nous profitera sans distinction de religion, d’ethnie ou de région et encore moins de parti politique. Vive la Côte d’Ivoire et que DIEU nous garde
Lancina KARAMOKO
Conseiller Economique Social Environnemental et Culturel
Cadre du RHDP
