« Celui qui n’est pas content, tant pis pour lui« , a martelé Simone Gbagbo qui estime que « ce procès n’aurait jamais dû avoir lieu. Ce procès est un procès de la honte. Et comme il n’aurait jamais dû se tenir, il s’est terminé selon la volonté de Dieu(…).
Selon elle, l’histoire retiendra dans ses annales qu’ « un chef d’État de Côte d’Ivoire qui n’avait aucun pouvoir, aucune puissance a vaincu(…) On a raison de se réjouir. Celui qui dit qu’il n’est pas content, tant pis pour lui. Nous sommes heureux et nous sommes dans notre droit d’être heureux. Un grand pas a été franchi. »
Simone Gbagbo a tenu ses propos devant ses sœurs venues lui rendre visite récemment. Mais ces piques ne sont pas du tout du goût des victimes.
« Cette dame n’a que du venin à la bouche. Pensez-vous un seul instant que si c’était l’inverse, on en serait là ? De toutes les façons, nous ne sommes pas surpris. Être acquitté par l’homme, ne signifie pas qu’on est acquitté par Dieu. Qu’elle ait le triomphe modeste. Nous, nous souffrons dans notre chair. De tels propos sont une insulte pour nous », a réagi une victime de la crise post-électorale à Bouaké. Pour une autre victime, ces propos de l’épouse légitime de L.G ne vont pas dans le sens de la réconciliation et c’est bien dommage. « Evidemment ce n’est pas bon pour la réconciliation. Nous en tant que victimes, essayons de panser nos blessures. Ce genres de propos ne nous font du bien. Que Mme Gbagbo se ressaisisse ».
JPH
