Côte d’Ivoire/Entretien. M’Boua Adou Jean Marc (Pdt de l’ONG ASCOM) : ‘’Notre objectif, c’est d’apporter une expérience de vie meilleure à la population’’

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Créée en 2018, l’ONG Afrique Santé Communautaire (ONG ASCOM) s’est donné pour champs d’actions, la sensibilisation de la population dans le volet biologique, environnemental, comportemental et la santé en vue de lui apporter une expérience de vie meilleure. Dans cet entretien, M’Boua Adou Jean Marc, président de l’Ong ASCOM juge son bilan positif.

En deux années d’existence, quel bilan dressez-vous ?

Nous avons eu une réunion ce dimanche 24 avril 2021, au cours de laquelle nous avons jugé notre bilan positif. L’objectif que nous nous sommes assignés cette année, c’est d’avoir notre agrément. Nous avons officiellement présenté notre agrément. Notre bilan est positif en ce sens que nous avons mené des activités sur le terrain. Nous avons mené une activité de sensibilisation sur la COVID-19. Nous avons renforcé nos capacités par des formations en interne. Nous avons quatre (04) personnes qui sont en formation pour la rédaction des projets. Honnêtement, nous croyons que notre bilan est positif.

Quel est votre plan d’actions pour 2021 ?

Pour 2021, nous opterons pour la mise en place effective de nos objectifs qui consistent au renforcement des capacités des agents de santé communautaires dans le but de les amener à être mieux équiper et de participer  à l’éducation  des populations sur les règles d’hygiène et l’assainissement du cadre de vie de la population. Nous avons crée cette Ong parce que nous avons constaté qu’il y avait des problèmes  auxquels la population est confrontée notamment les produits périmés sur le marché. L’objectif principal, c’était d’apporter une expérience de vie meilleure à la population.

Pensez-vous que vos objectifs seront atteints cette 2021 ?

Oui, si nous avons pu obtenir en deux ans, notre agrément, nous pensons que nos objectifs seront atteints. Nous croyons en ce que nous faisons. Tous les objectifs que nous nous sommes fixés à chaque période, nous les avions atteints. Il y a une mobilisation générale de l’ensemble du personnel de l’Ong.

Quelles sont les difficultés auxquelles vous êtes confrontés ?

Pour le moment, nous n’avons pas de partenaire. Nous travaillons sur fonds propres. Nous n’étions pas pressés pour chercher des partenaires parce que nous voulons faire les choses autrement. Maintenant que nous avons notre agrément, nous passons à l’étape de la recherche des partenaires qui pourront nous aider à atteindre nos objectifs principaux.

Qu’attendez-vous des partenaires ?

C’est une collaboration étroite. Pour travailler autrement, nous devrons leur montrer notre capacité de la mise en œuvre de notre plan d’actions, nos projets à réaliser. Après avoir démontré ces capacités, nous devons collaborer  ensemble pour satisfaire la population.

Qu’attendez-vous de cette population ?

Que cette population puisse nous écouter. L’expérience de vie d’une femme en Cote d’Ivoire est de 53 ans. Si elle est née au Japon, son expérience de vie est de 84 ans. La différence est de taille. Alors nous attendons que cette population mette en application toutes ces mesures. Les temps à venir nous allons passer  à une campagne de sensibilisation sur l’hygiène alimentaire et l’assainissement du cadre de vie. On cite Accra en exemple comme ville propre. Notre objectif, il faut qu’on cite en l’exemple certaines villes de la Cote d’Ivoire. Nous travaillons dans ce sens.

Quel message lancez-vous à l’endroit de vos partenaires et à la population ?

D’abord à l’endroit de nos partenaires qui  veulent aider les populations démunies, notre objectif c’est de lutter pour l’expérience de vie meilleure pour la population dans un sens communautaire. Eviter  de commettre les mêmes erreurs que les autres. Nous voulons avoir notre démarche à nous. Aller progressivement en suivant la voie légale. C’est pourquoi j’invite les partenaires et les bonnes volontés qui souhaitent aider les populations démunies qu’ils nous contactent. Ils ne seront pas déçus. En deux années d’existence, nous avons travaillé sans solliciter les fonds de quiconque. Nous respectons  nos quatre champs d’actions notamment le volet biologique, environnemental, comportemental et la santé. J’attire l’attention de tous pour dire que quelque chose de nouveau est né en Cote d’Ivoire. Tous ceux qui veulent apporter leur soutien à la population démunie, peuvent nous contacter. Ils ne seront pas déçus. 

Entretien réalisé par NGK

Legende photo : M’BOUA Jean Marc (Pdt du ONG ASCOM)


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