Côte d’Ivoire/Ministère des Ressources Animales et Halieutiques: les acteurs sensibilisés sur LA TRAÇABILITÉ ET LA BIOSECURITE des ressources humaines

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Un ATELIER DE SENSIBILISATION, D’INFORMATION ET DE FORMATION DES ACTEURS DU SECTEUR DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES SUR LA TRACABILITE ET LA BIOSECURITE a eu lieu ce mardi 28 à Treichville (Abidjan) pour prendre fin ce jeudi 30 juin.
L’objectif général de cet atelier visite à améliorer la sécurité sanitaire et alimentaire des produits, à travers la formation des acteurs sur la biosécurité et la traçabilité et de permettre aux participants à travers cet atelier d’être formé sur les techniques d’élevages et de la manipulation des aliments destinés à la consommation humaine.

Avant les différentes présentations, Monney Monney jean Ernest Directeur de la Formation, de la Vulgarisation et de la Valorisation des Produits (DF2VP) a ouvert la série des allocations, en précisant que. << La vision de la (Ponadepa) est de réduire significativement les importations des produits animaux et halieutiques qui coûtent plus de 400 milliards à l’État de Côte d’Ivoire.

Cet atelier va permettre de pouvoir remédier à l’autosuffisance en matière de produits animaux et halieutiques>>, a t’il fait savoir avant de poursuivre.<>.

A son tour, représentant, le Ministre des Ressources Animales et Halieutiques Sidi T. TOURÉ, le Conseiller Technique du ministre Jean KONAN BANNY a fait savoir que.<< Tout le monde est concernés : les éleveurs, les organisations professionnelles, les professionnels de la transformation, les vétérinaires, les chercheurs dans les laboratoires danalyse et les universités, les transporteurs et l’Etat. Depuis plus dun an déjà, en étroite collaboration avec les organisations professionnelles et les partenaires techniques et financiers tels que la FAO et l’OIE, nous travaillons à l’amélioration de la biosécurité des exploitations d’élevage et des structures de transformation des produits animaux. Nous allons intégrer dans notre dispositif de prise en charge, au fur et mesure, dans tous les autres domaines d’activités>>, a t’il expliqué. Dans ce même élan il a au nom du ministre Sidi Touré précisemé: << Nous souhaitons améliorer la biosécurité des filières et la réactivité collective en cas de suspicion de virus. L’Etat a déjà beaucoup règlementé en la matière ; nous devons maintenant d’avantage impliquer et responsabiliser l’ensemble des acteurs. La biosécurité est un investissement capital pour l’avenir et la durabilité de nos filières << A partir de l’année prochaine, des audits professionnels seront réalisés dans chaque exploitation et unité de transformation des produits animaux et halieutiques pour sassurer que lensemble des exploitations respectent les principes de précaution en matière de biosécurité. Les éleveurs, les professionnels de la transformation ne sont pas les seuls concernés par ces mesures. Les études ont montré que les transports jouaient un rôle important, mais aussi les différents intervenants en élevage tels que les provendiers, dans la diffusion des virus entre les élevages. La filière et les acteurs du transport doivent mettre en place ou développer des installations permettant de désinfecter et de contrôler ces désinfections des moyens de transport. Nous continuons de discuter avec les laboratoires pour mettre en place un contrôle systématique des animaux et produits dès l’apparition de cas suspects>>.

Le secteur privé a pu investir plus de 143 624 000 000 F CFA dans le secteur des ressources animales et halieutiques.

En termes de cheptel, sur la même période, l’effectif de bovins est passé de 1 639 287 à 1 722 667 têtes, soit une hausse de 4,8%, celui des ovins est passé de 1 939 435 à 2 182 087 têtes, soit une hausse de 12,5%, celui des caprins est passé de 2 323 312 à 3 323 704 têtes, soit une hausse de 43,1%, celui des volailles est passé de 72 641 428 à 76 397 325 têtes. Mais celui des porcins est passé de 434 639 à 421 330 têtes en raison de la survenue de la peste Porcine Africaine dans certaines régions de forte production, afin de parvenir à une économie agricole forte dans laquelle le secteur des ressources animales et halieutiques.

Yero kouadio

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