Katiola/04 questions à la présidente de l’USCOPMAH, Ouattara Yessonakan.

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L’investitures de la toute première présidente de l’Union des sociétés coopératives productrices de manioc du Hambol (USCOPMAH) le samedi 9 avril à l’esplanade du centre culturel de Katiola, devant deux membres du gouvernement, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Kobenan Kouassi Adjoumani et le ministre des Mines du Pétrole et de l’Energie, Thomas Camara, fils du Hambol, a donné l’occasion à Ivoirecho.net d’arracher quelques mots à l’initiatrice du projet. Ouattara Yessonakan justifie la création de cette union dans sa région natale et lève le voile sur ses objectifs.

Quels sont vos sentiments après cette manifestation ?

Ce sont des sentiments de joie et de satisfaction qui m’animent. Je pense modestement que la fête a été belle avec la présence très significative de celui que j’appelle le « père de tout le monde agricole » de la Côte d’Ivoire, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, et de notre parrain, mon père Thomas Camara, ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, digne fils du Hambol. Je voudrais leur dire singulièrement merci. Je salue également nos têtes couronnées, les braves femmes du Hambol, mes sœurs, mes mamans, qui ont fait le déplacement. Merci à tout le monde.

Combien de coopératives revendique la fédération ?

La fédération n’est pas encore créé, elle est en gestation, mais nous avons déjà 9 unions régionales et 35 sociétés coopératives qui existent bel et bien. Les prochains jours la fédération nationale verra le jour. Elle va rassembler toutes ces unions et coopératives du secteur du manioc du Hambol.

Pourquoi avoir choisi le manioc et pas une autre denrée ?

La filière manioc est une filière prometteuse. Tous ici, nous savon la place qu’occupe le manioc avec ses nombreux dérivés. Imaginez-vous un seul instant que le manioc vienne à manquer sur le marché national. Cela voudra dire qu’il n’y aura plus d’attiéjé, de garva, de poudre de manioc, de placali et que sais-je encore. Ce sera la catastrophe. Donc il faut promouvoir la culture de lanioc. Aujourd’hui la question de la farine devient de plus en plus préoccupante pour tous les gouvernements. Et la Côte d’Ivoire qui a du potentiel en terme de production de manioc, devrait prendre le devant de cette lutte. Non seulement pour faire de la filière manioc une force économique mais surtout de rendre autonomes financièrement les acteurs de ce secteur. Ne dit pas que l’économie de ce pays repose sur l’agriculture ? Nous, pour notre part, avons l’ambition de faire reposer l’économie du Hambol sur le manioc.

Vôtre appel à l’ensemble des femmes et des producteurs de manioc du Hambol

J’appelle les femmes, l’ensemble des producteurs de manioc de la région à s’organiser en sociétés coopératives dans les différents maillons de la filière (producteurs, transformatrice, commençants). Ensemble, on est plus fort. Une femme épanouie et autonome donne le bonheur à la famille. La naissance de notre union va marquer le début de notre émancipation. Je sais que les femmes du Hambol sont Travailleuses. Elles peuvent désormais compter sur leur présidente pour attirer les investisseurs pour le développement de la filière manioc dans la région et aussi dans toute la Côte d’Ivoire. Que chacune des femmes du Hambol aient son exploitation de manioc, comme nous l’a conseillé le ministre d’Etat, Kobenan Kouassi Adjoumani. Je vous remercie.

JPH

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