Kenya/La secte religieuse: « l’Église internationale de Bonne nouvelle » prélevait des organes de ses victimes

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Au Kenya, plusieurs fidèles d’une secte religieuse sont morts à la suite d’un curieux jeûne sensé les amener directement au paradis. Les responsables de cette secte ont été arrêtés, mais l’on apprend que la secte prélevait des organes sur ses victimes à la suite de leur décès avant de les enterrer.

L’analyse des corps de plus de 100 membres décédés d’une secte religieuse dans l’est du Kenya a montré l’absence de certains organes intérieurs, rapporte le quotidien kenyan National. Les enquêteurs n’excluent pas l’existence d’un large réseau de trafiquants d’organes humains autour de cette congrégation religieuse.

Le 1 er mai, un groupe d’experts a analysé 112 corps exhumés dans l’est du Kenya dans le cadre d’une investigation portant sur la mort de membres de la secte religieuse ‘Église internationale de Bonne nouvelle’, dirigée par le pasteur Paul Mackenzie.

Selon les rapports d’enquête, la plupart des victimes sont mortes de faim, mais certaines, surtout des enfants, ont été étranglées. La police estime que ces meurtres auraient visé le trafic d’organes de grande ampleur.

Paul Mackenzie est devenu le nouvel ennemi public numéro un. Du président William Ruto, qui l’a qualifié le 24 avril de « terroriste », à la foule en colère qui a ravagé son ancienne église de la ville de Malindi, dans la province de la Côte (Sud-Est), le 1er mai, le pays tout entier regarde ce pasteur autoproclamé comme l’un des pires assassins de l’histoire récente de la nation.

Ce chrétien évangélique est soupçonné d’avoir poussé les adeptes de sa communauté à mourir de faim. Depuis début avril, des cadavres ne cessent d’être exhumés de la forêt de Shakahola, où Mackenzie et ses fidèles s’étaient récemment installés. Au moins 120 personnes ont été retrouvées mortes.

Arrêté le 14 avril, le prédicateur est apparu étonnamment détendu quinze jours plus tard lorsqu’il a été présenté à une juge qui l’a inculpé pour « terrorisme », une décision exceptionnelle. Discret, « il a gardé son look de chauffeur de taxi », constate Eric, qui tient un café dans la station balnéaire de Malindi, et qui le côtoyait du temps où il conduisait son automobile jaune dans les rues touristiques de la ville, sa première vie.

Sources Le Monde et Actu Cameroun

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