Korhogo : L’université Peleforo Gon Coulibaly a abrité l’atelier de lancement des activités du projet Lira

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D’ici à 2039, il sera constaté une augmentation de 8% 11% du risque de diarrhée dans les régions tropicales et subtropicales. Quand, dans la même période, l’on observera des risques actuels et futurs liés à la variabilité et le changement climatique et relatif aux maladies infectieuses, notamment les maladies diarrhéiques.

Ce sont le constat apparu, entre autres, après les présentations du contexte et la méthodologie d’approche et de mise en œuvre du projet à Mbour, une ville côtière sénégalaise, située au sud-ouest. Et, à Korhogo, au nord de la Côte d’Ivoire. 

Des communications qui ont été animées par Dr Sokna Thiam, chef du projet Lira, Dr M’bra Kouassi Richard, co-investigateur, par ailleurs enseignant-chercheur à l’université Peleforo Gon,  et Dr Nadège Koiadia, sociologue dudit projet.

C’est le lundi 21 octobre, à la salle de conférences de la bibliothèque B de l’institution universitaire.

« Il s’agit de contribuer à une meilleure compréhension des impacts du changement climatique sur les maladies liées à l’eau, en particulier sur les maladies diarrhéiques et au renforcement des capacités d’adaptation et de résilience des populations qui sont vulnérables à ces changements climatiques. Et, il se trouve que les maladies diarrhéiques constituent un problème majeur de santé publique dans beaucoup de pays africains », fait savoir Dr Sokna Thiam, chef du projet.

Pour le co-investigateur du projet, le projet se doit d’être inclusif « nous voulons qu’il soit participatif. Avec la présence de scientifiques, de non-académiques, de décideurs locaux et des communautés en amont et en aval du projet », insiste Dr M’bra Kouassi Richard.

Hôte de l’atelier de lancement des activités du projet dénommé « leading integrated research for agenda 2030 en Africa », l’université Peleforo Gon Coulibaly, par la voix de son président, se félicite de l’avoir accueilli : « Dans la devise de notre université, il est marqué développement durable. Que de jeunes chercheurs de notre institution s’intéressent à la problématique, cela signifie qu’ils ont épousé notre devise. Une université a aussi pour vocation de trouver des réponses aux préoccupations des populations de sa zone d’implantation » , fait observer le Pr Coulibaly Adama.

                                     Billy Kakao

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