L’arrêt sur le site d’irrigation monté sur un forage alimenté en énergie solaire, la visite de l’unité de transformation et l’escale à la cantine scolaire de l’école primaire publique du village de Lôyérikaha dans la sous-préfecture de Karakoro, ont constitué les temps marquants de cette visite de terrain.
Une visite conduite par Richard Bell, ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire et ce, à l’effet de ‘’palper’’ les réalisations du gouvernement américain dans cette localité, située à quelques encablures du chef-lieu de la région du Poro, Korhogo.
Lesquels projets, faut-il le mentionner, sont exécutés par le programme alimentaire mondial (Pam) et ses partenaires techniques et financiers.
« Je suis heureux de voir et d’entendre que grâce à ces projets, la vie de ces femmes du milieu rural s’est nettement améliorée (…), beaucoup de filles, à cause de la cantine scolaire, restent à l’école. Ce qui est profitable pour elles-mêmes et pour la communauté entiere.Les enquêtes ont démontré que plus longtemps, les filles restent à l’école, mieux c’est pour tout le monde », se félicite le diplomate américain.
Dans leurs différentes interventions, le préfet intérimaire de la région du Poro, Kablan Jean-Paul, le sous-directeur, chargé de l’approvisionnement des cantines scolaires, Sey Bi Jules ainsi que le maire de la commune de Karakoro, Tuo Seriba et le chef de canton, Ouattara Toiyourou, se sont réjouis de l’impact positif des projets précités et ce, dans le village de Lôyérikaha et ses environs.
Profitant de l’heureuse occasion, la représentante du programme alimentaire mondial en Côte d’Ivoire a révélé quelques chiffres du programme relatif aux repas offerts dans les cantines scolaires.
« Ce programme permet à 125.000 écoliers dans 163 écoles primaires publiques rurales de Côte d’Ivoire de recevoir des repas scolaires les jours d’école.193 de ces écoliers fréquentent l’école de Lôyérikaha.En plus des repas chauds, 10.000 filles des classes de CM1 et CM2 reçoivent des kits de rations alimentaires familiales à emporter, afin d’encourager les familles à ne pas interrompre la scolarité de ces filles et à les laisser achever le cycle primaire.A Lôyérikaha, 38 filles en bénéficient », fait savoir Adéyinka Badejo.
Billy Kakao
