En Côte d’Ivoire, un autre phénomène est en train de prendre de l’ampleur dans le milieu scolaire sous les yeux de tous, sans que personne ne réagisse. On attend peut-être la ministre Kandia Camara ou le Président de la République lui même pour monter au créneau.
Il ne se passe plus de semaine, voir de jour, sans que l’on entende qu’un apprenant a levé la main sur son maître. Diantre, où sommes-nous ? Dans quelle société sommes-nous ? Il ne m’appartient pas à moi de venir étaler les causes de ce phénomène condamnable à tout point de vue. Moi de ma petite tribune, j’observe que c’est quand ces enfants ont fini de « corriger », parfois à la chicotte, si ce n’est bien ordinairement aux poings leurs géniteurs à la maison, qu’il viennent mettre en pratique ce qu’ils savent faire le mieux. Le nombre d’établissements scolaires de mon pays où ce genre de scènes ne se sont pas encore produites rétrécie de jour en jour. San-Pedro, Adiaké, Ferké, Bouaké, Abidjan, Odiéné, Ouangolo… (Complétez la liste). Peut-être qu’il faut s’en réjouir parce que tous, nous avons réussi à donner à nos enfants, plus de droits que nos parents à nous, ne nous ont donnés.
Chicotte, on n’en veut pas. Téléphone dernier cri dans les salles de classes, on applaudit. Finalement que voulons-nous pour nos enfants ? Une chose et sont contraire. Moi, enseignant de formation, je nous applaudis.
Mais de ma petite tribune, je vous préviens, avant d’aller faire valoir mes droits à la retraite, pour le peu de temps qui me reste à passer dans ce « bordel », je vais m’apprêter à donner une réaction adéquate à votre racaille d’enfants. Syndicats d’enseignants de tous ordre, levez-vous avant que vos syndiqués n’envisagent par eux-mêmes des solutions qui pourraient conduire à des situations désastreuses.
A bon entendeur salut.
JPH
