Libre opinion/C’est clair que ceux-là ne peuvent pas réconcilier les Ivoiriens

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De ma petite tribune, je voudrais aussi rendre un hommage appuyé au Prince du Nambè, au sphinx de Daoukro, le Président Henri Konan Bédié. Cela est plus que normal parceque l’homme n’appartient plus à ses seules famille biologique et politique. Oui N’zueba appartient à la Côte d’Ivoire entière. Qu’on l’ait aimé ou pas, aujourd’hui tout le monde s’accorde à dire qu’il avait un amour illimité pour son pays. Et les actes qu’il a posés qui plaident pour cela sont nombreux. Jerreleverai seulement un seul. Évincé du pouvoir dans les conditions que tout le monde sait, il n’a jamais appelé à la révolte populaire comme certains l’ont fait bien que battus dans les urnes. Cesbderniers, de vrais faucons, ont voulu la fin de notre chère patrie par des comportements et agissements dont elle portera pour longtemps, les balafres. Chez eux, seul le pouvoir compte, quel qu’en soit le prix. Trois mille morts ? Ce ne sont pas eux. Et pourtant, ces mesquins qui disent toujours à l’avance leurs plans machiavéliques, nous avaient prévenu par la bouche de leur gourou que “mille morts à droite, mille morts à gauche, moi j’avance”. Et finalement, le pays eut officiellement 3000 morts du temps de leur règne. Toute la patrie a pleuré, mais eux sont revenus de leur exil doré avec l’argent chapardé sans aucune larme dans le coin de l’œil. Ils n’ont jamais demandé pardon à la nation par humilité pour leur part de crimes crapuleux commis à ciel ouvert ou dans le silence de la nuit. Voilà ces mêmes hommes, ces mêmes bourreaux avec la haine et la rancune qui leur collent à la peau, qui veulent revenir au perchoir. De ma petite tribune, je me demande ce qui va bien se passer dans ce pays si par extraordinaire leur rêve se transforme en réalité. Un seul fait suffit pour donner à chacun de nous ce que ces hommes préparent. Le mercredi 23 mai 2024, dans la suite de l’hommage au Sphinx de Daoukro, une perche que chacun devait saisir pour faire haro sur sa rancune ou sa colère du moment, il m’a été donné moi, de voir deux délégations de partis de l’opposition issus du même sein, étaler leur haine viscérale l’un pour l’autre. Non, ce n’était pas la bonne tribune. Devant plusieurs autres partis politiques, dont le premier à avoir annoncé les couleurs pour la prochaine présidentielle, conduit par son mentor en personne, le spectacle n’était pas joli. De quoi faire retourner l’homme de paix Bédié, à qui ils sont venus rendre les honneurs, se retourner dans son cercueil. Il s’en est fallu de peu pour qu’un fait pas du tout méprisable ne manque de gâcher la cérémonie funéraire. Oui, de ma petite tribune, j’ai vu le premier candidat déclaré et investi par les siens à la présidentielle se retirer après la présentation des condoléances, en saluant tout le monde sauf celui qui avait été en son temps son numéro deux et les membres de sa délégation. Quelle désolation, tristesse et honte ! Quelle image donnée au monde entier ! Rancuniers et haineux même à des funérailles, jusqu’à la tombe ! Il faut vraiment réussir cette prouesse ou pirouette sans la moindre gêne,  complexe et retenue. Comment voulez-vous qu’on vous donne le volant avec pareille haine dans le cœur, dans la même famille politique de gauche ? Non, vous n’êtes pas crédibles pour réconcilier les Ivoiriens. Que l’âme de l’illustre défunt ait pitié de vous. Surtout, que Dieu nous donne la lucidité d’écarter à jamais ces méchants du pouvoir d’État. De ma petite tribune, je demande aux autres délégations, de nous épargner de leurs querelles larvées ou ouvertes. BÉDIÉ NATIONAL n’en a pas besoin. 

JPH

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