Libre opinion/Pardonner ce n’est pas oublier

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De ma toute petite tribune, je voudrais avec le philosophe André Comte-Sponville, rappeler à certains que « Pardonner, ce n’est ni oublier, ni effacer. C’est renoncer selon le cas, à punir ou à haïr, et même parfois à juger ». Cette leçon de vie, je voudrais la partager et la vivre avec tous les ivoiriens extrémistes de tous les bords qui ne semblent pas avoir compris qu’une page de la Côte d’Ivoire est en train de se tourner. De cette même petite tribune qui est mienne, je me prends d’admiration pour le numéro un du navire Ivoire, qui multiplie ces temps-ci, les actes d’apaisement. Au lieu de l’applaudir et l’encourager à aller plus loin, j’en vois qui tiennent des discours, comme le dirait l’autre, boueux et nauséeux. Ils vont jusqu’à dire que la pression d’un groupe ou d’un individu a eu raison de lui. Que diantre ! Que voulons-nous dans ce pays ? Au moment où l’opinion nationale et internationale se lèvent pour applaudir le vent d’apaisement qui souffle sur les bords de la Lagune Ebrié, ces mauvaises sirènes et oiseaux de mauvais augure, se mettent en marge et disent autre chose. Carton rouge à ceux qui reviennent avec des discours enflammés à relents ethniques. Il faut penser aux victimes de toutes les crises intervenues dans notre pays à de faut de vous incliner devant elles. Aimez pour une fois la vie. De ma petite tribune, je pense, moi, au mélodrame familial, qui si l’on n’y prend garde, pourrait conduire à une bataille rangée en les deux épouses d’un autre citoyen ivoien sur la route de sa terre natale. Lui aussi, les choses ne seront pas faciles pour lui et le palpitant épisode de ce feuilleton va polariser l’attention plus d’un. Il faut aussi lui demander pardon pour les dix années de sa vie gâchées à la Haye pour…. rien, selon cette haute juridiction. Laissons les choses en l’état et avançons. Pas pour nous, mais pour nos enfants, nos arrières petits enfants, POUR LA CÔTE D’IVOIRE. En attendant son come-back, l’effervescence qu’il suscite doit amener ses partisans à prendre de la hauteur et de la mesure. Dans cette Côte d’Ivoire actuelle, tout le monde doit pardonner à tout le monde. Il n’y a pas de vainqueurs ni de perdants. Seule la Côte d’Ivoire a perdu et seule, elle a gagné. Bienvenue donc aux retournés au bercail. Mais un conseil. Le pays a changé qualitativement. Cela est indéniable et gare au premier « gaou » qui deviendra sûrement « gnata ». 

JPH 

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