Niakara/Le regard de Dr Guibessongui N’Datien Séverin sur sa colistière OUROH Pegnankpan

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Hommage à OUROH PEGNANKPAN JOSIANE, EPSE ZOBO

(Angolokaha le 15 mars 2021)

Josiane !

Honorable OUROH Pegnankpan ! 

Ton peuple te pleure 

Ton peuple est meurtri 

Mais ton peuple te rend Hommage.

Hommage pour ce que tu as été pour ton peuple,

Les populations de ARIKOKAHA, de TORTIYA et de NIAKARA te disent Merci.

Merci pour ta détermination et ton dévouement à servir les populations 

Merci pour ta proximité, merci pour le don de soi

Servante de Dieu, tu l’as été, servante du peuple tu le fus. 

Alors Députée, assurant ma suppléance à l’Assemblée Nationale, tu me confiais récemment ceci : « Mon Honorable, je n’ai pas pu économiser un centime de mon indemnité parlementaire. J’ai tout pris pour faire des actions pour nos populations ». 

Je t’ai regardé en souriant, avant de dire : « c’est que tu es une bonne députée. Servir sans se servir, est une vocation quasi sacerdotale ». 

JOSIANE ! 

Mon honorable déesse

Ma complice, mon étoile  

Femme de conviction, au grand cœur tu le fus

Femme humble, tu étais la charité faite chair

Très chère JOSIANE !

Lorsque nous avons pris la décision de conserver notre siège à l’Assemblée Nationale, tu me disais ceci : « Mon Honorable, ce combat sera mon combat. Les populations nous seront reconnaissantes. Nos parents n’aiment pas l’injustice. Nous avons été avec eux constamment pendant plus de 4 ans dans le bonheur comme dans le malheur. ». Avant d’ajouter : « dors tranquille, Mon Honorable, nous gagnerons largement ces élections ».

Tu as combattu le bon combat

Les chefs de village, les jeunes et les femmes te pleurent 

Niakara est déchiré, Tortiya est désemparé et Arikokaha est meurtri 

Le ciel est sombre mais la lumière triomphera des ténèbres 

Du haut des cieux, saches que ton combat ne sera pas vain

Le poète Birago DIOP disait : 

« Ceux qui sont morts ne sont jamais partis

Ils sont dans l’ombre qui s’éclaire

Et dans l’ombre qui s’épaissit,

Les morts ne sont pas sous la terre

Ils sont dans l’arbre qui frémit,

Ils sont dans le bois qui gémit,

Ils sont dans l’eau qui coule,

Ils sont dans la case, ils sont dans la foule

Les morts ne sont pas morts. »

Séchons donc nos larmes, 

Mortelle tu l’étais et immortelle tu es désormais.

Que ton âme repose en paix dans l’immensité céleste  Amen !

Hon. Dr GUIBESSONGUI N’Datien Sevérin

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