Nouveau gouvernement/Assande Yao Bernard, cadre RHDP du Moronou. « Nous faisons toujours confiance au Prado »

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En marge de la première réunion du conseil municipal de Tiemelekro qui s’est tenu le 20octobre dernier, région du Moronou dont il est l’un des artisans de la victoire de son parti, Assande Yao Bernard s’est prêté à nos questions.

Quels commentaires faites vous du gouvernement Mambe1?

Je tiens avant tout propos a transmettre au nom de la famille KOUADIO Wilson, paix à son ame toutes nos félicitations au Premier Ministre Robert Beugre Mambé pour sa nomination à cet haut poste. En le nommant a cette haute fonction d’Etat, le Président de la République, SEM Alassane Ouattara a décliné un pan des missions qui lui ont été confiées lors du premier Conseil de Ministres. surtout celui de conduire les préparatifs, le déroulé et la finition de la coupe d’Afrique de football en terre ivoirienne. Avec le Premier Ministre, Robert Beugre MAMBE, la réussite de ce challenge va être une réussite. Nous en voulons pour preuve sous son commandement la réussite des jeux de la francophonie en 2017.

Par ailleurs le Premier Ministre Mambé fait partie des jeunes cadres qui ont concrétisé la volonté du Président Félix Houphouet Boigny d’ivoiriser l’administration ivoirienne aux lendemains des indépendances. Il fait partie de ces jeunes cadres qui aux côtés de Cesario ont créé les grands travaux devenus aujourd’hui BNETD. A ce titre il est un habitué des grandes infrastructures de développement. Par conséquent il réussira sa mission.  

Sur les 33ministres qu’ils coordonne, généralement ce sont des hauts cadres abonnés déjà aux méthodes de travail du chef de l’Etat. Chacun sait ce qu’il doit faire, comment le faire pour atteindre le résultat escompté. Même si ma région, le Moronou avec ses percées politiques  pensait avoir un fils là où on partage l’éléphant.

Quelle est la situation politique dans le Moronou?

Le temps des élections, période de guerre est désormais derrière nous dans le Moronou. Le partenariat politique avec le Premier Ministre Affi N’Guessan Pascal et le respect de la décision du Président de la République de voir  un pays de paix où il fait vivre en sont pour quelques choses. C’est vrai que nous avons perdu la régionale du fait de notre propre ignorance. Mais avoir en 2021 deux postes de députés sur cinq, un indépendant, un du PDCI et un du FPI. En 2023 avoir trois mairies sur cinq contre une pour le PPACI et une pour le PDCI, démontre désormais notre enracinement dans le Moronou. Ce travail si ardent, nous le devons aux populations qui ont enfin compris le message d’espoir du RHDP, le message de l’essor du Président Ouattara. C’est pour cela que nos parents des 11 sous préfectures s’attendaient à être récompensés pour cela. Mais déjà pour des zones comme Tiemelekro, nous n’avons pas attendus de voir les premiers points pour croire au Président Alassane Ouattara. Déjà le 28novembre 2010, nous avons tous opté pour le candidat Ouattara. Nous avons flairé qu’avec lui c’est un bond qualitatif que le pays va connaître. Nous n’avons pas eu tort même si cette zone attend la réalisation du bitume promis en 2020 au stade de M’Batto. 

Qu’en est il des programmes d’emploi pour les jeunes ?

Vous savez qu’à l’époque et a l’instar des autres régions du pays, résoudre dix années de disette de la gouvernance FPI ne peut se faire en un coup de bâton magique. Des fonds sociaux du Président Bédié, nous avons connu un temps de disette. Il faut féliciter donc féliciter le Président Ouattara qui rêve de voir la jeunesse de son pays autonome. Aussi je pense qu’il faut maintenant reverser la jeunesse dans le programme d’autosuffisance alimentaire. Nous avons des bas fond du nord et sud de ce pays. Nos mairies ont déjà des engins tels que les tracteurs. Il ne reste qu’à leur trouver le matériel de sarclage, de binage, etc pour les projets agricoles intenses. Je vous certifie que tant qu’on remettra des machettes et des limes nous allons.

Avant tout propos permettez moi d’avoir une pensée pieuse pour tout ces jeunes ivoiriens, qui dans le rêve de réussir les études supérieures techniques ont croisé la mort en zone dite libre de 2002 a 2007. Aussi devons nous adresser des remerciements aux ministre Victorine Wodié qui avait en charge les droits humains. Elle nous a aidé à limiter les dégâts en 2005. Il faut dire que nous avons été berné par les politiques d’alors. Que ce soit Mme Ohouochi Clotilde Yapi de la solidarité ou même la première dame Simone Eivet Gbagbo avec bien sûr la complicité religieuse de monseigneur René Agbo, ex vicaire de la cathédrale du Plateau. Aucun des 1033 étudiants n’a perçu un centime de l’aide que la République du Japon a offert aux étudiants déplacés de Côte d’Ivoire. Nos noms avaient été remplacés par d’autres noms. Ni les rencontres avec le Colonel Kacou Brou des affaires maritimes alors tout puissant de la Fesci n’a réglé le problème. Pire, nous avons été contraints à tout abandonner pour sauver nos vies. Nous étions contraints de rentrer dans la clandestinité dans notre propre pays. Les sachants vivent toujours et malgré l’avènement du régime incarné par le Président Ouattara, rien n’a bougé. Les ministres Zemogo Fofana, Amani N’Guessan Michel, l’inspecteur Général de l’enseignement supérieur Bolo Bi, etc .. vivent encore . 

En clair, nous avons été sacrifiés par la République. Je voudrais toutefois remercier Monsieur Doulaye Coulibaly qui a facilité la composition au BTS 2004 de ces milliers d’étudiants venus des lycées professionnels d’Odienné, de Man, des CBCG de Bouaké, de l’IFPG IFPT de Korhogo, des écoles supérieures privées des zones CNO. C’est le seul bénéfice que nous avons obtenu. C’est pourquoi nous souhaitons que le ministre Diawara rouvre ce dossier afin que les auteurs du détournement soient enfin punis et que nos morts reposent en paix.

 N Konan 

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