SCANDALE/En Côte d’Ivoire, la Fonction Publique abandonne à leur triste sort des éducateurs mal reclassés de la promotion 1996-1998 de l’Ecole Normale Supérieure, (ENS)

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1984

Ils, ce sont des instituteurs formés à l’Ecole Normale Supérieure après leur admission au concours des éducateurs de la promotion 1996-1998. Victimes d’un mauvais reclassement après leur promotion dans la catégorie B, grade B3, ils se sont retrouvés pour la plupart, moins gradés et logiquement moins rémunérés que certains de leurs collègues de la même promotion, et pire, que certains de leurs collègues sortis plusieurs années de la même école, (l’ENS), après eux.

En effet, leur passage à l’ENS n’a pas été pris en compte au niveau des avancements dans leur carrière. Ce mauvais reclassement en B3 à leur sortie de l’ENS, a naturellement eu une incidence négative sur le reclassement exceptionnel de 2009 en A3. Conséquence, beaucoup se sont retrouvés avec plusieurs échelons en moins.

A travers un collectif dit des mal reclassés, ces éducateurs ont initié plusieurs démarches auprès des services compétents à en la matière à la Fonction Publique, et du ministre de la Fonction Publique en personne, le général Issa Coulibaly, à saluer du reste pour ses bons offices. Ces démarches connaîtront  des fortunes diverses. Certains éducateurs chanceux parmi eux, ont vu leur situation entièrement réglée, d’autres en partie et pour un autre groupe, les plus malchanceux, pas du tout résolue jusqu’à ce jour. Pire, les arrêtés pris pour corriger cette situation adressés aux intéressés, portent des mentions à vous couper le souffle.

Cette correction sur la même décision porte sur une partie dite administrative et l’autre volet, sur une partie financière avec des dates d’effet différentes. ABSURDE ET ALLEZ Y COMPRENDRE QUELQUE CHOSE. Pour les moins chanceux, ceux qui n’ont pas eu gain de cause jusqu’à ce jour, c’est le désarroi. Ils sont laissés à leur sort par le collectif des mal reclassés dont les têtes de files, ayant eu gain de cause, ont la tête bien ailleurs en ce moment. Les malchanceux quant à eux mènent une lutte solitaire aujourd’hui et se heurtent à une incompétence criante de certains agents de la Fonction Publique, donnant l’impression de ne même pas savoir comment se fait l’avancement d’un fonctionnaire.

A chaque fois qu’ils introduisent une réclamation, ils sont ramenés vers le ministre de la Fonction Publique à qui ils doivent adresser un certain dossier. Quand cela est fait, ce sont des accusés des de réception à n’en point finir qu’ils reçoivent sans une autre suite particulière de leurs dossiers. A cette allure, les pauvres se demandent s’ils ne devraient pas envisager la saisine du Président de la République, Alassane Ouattara lui même. 

Ci joint l’arrêté à double mentions.

JPH

d’alpage 1 de la decision
Page 2. Partie administrative et partie financière pour le même arrêté

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