Il se veut le creuset des retrouvailles, un instrument d’intégration sous régionale et de développement. Le festival du Kôrôgue des savanes (Fekosa 2021), en était à sa quatrième édition. Il s’est déroulé du 8 au 10 avril 2021 à Diawala. Avec pour parrain, l’actuel ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Diawara Adama.
Pour le lancement de cet évènement, qui a l’onction de toutes les autorités locales et autres couches socio-professionnelles des localités du département de Ouangolodougou, les organisateurs étaient face à la presse et aux médias. Au cours de cette cérémonie, Fantoungo Seydou Ouattara, promoteur et commissaire général de ce festival en a expliqué les enjeux : « il s’agit d’un évènement majeur qui permettra aux populations, aux entreprises, aux institutions et aux collectivités de célébrer ensemble les potentialités de la région. Mais, par-dessus tout, à travers le festival Kôrôgue, c’est la paix et le développement de notre région par la culture que nous célébrons. »
Il n’a pas manqué d’appeler les filles et les fils du département de Ouangolodougou à la cohésion et à la solidarité. Trois jours durant, le festival qui entend être un véritable outil de la promotion de la culture de la zone, a été ponctué de compétitions culturelles, d’actions de salubrité et de santé, de distinction des meilleurs élèves et établissements scolaires, de récompense des acteurs culturels, de rencontres sportives- opposant des équipes des localités de Natogo, Tiaplé, Djelisso et Kassiongokoura- ; de panels sur l’évolution des générations à Diawala et de bien d’autres activités inhérentes à ce genre de rendez-vous culturel.
Pour l’histoire, c’est le club socio-culturel de Diawala (CSCD), crée le 24 décembre 2014 par des jeunes scolarisés, qui pilote le festival Kôrôgue des savanes. A noter que plus d’une trentaine de groupes de danse étaient présents dont deux compagnies du Burkina Faso et du Mali.
Billy Kakao