ARIKOKAHA/Interview avec Kilikansosso de Genève, de son vrai nom Sioné Salif.

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A la faveur du deuxième round de la législative avortée du 6 mars dernier à Niakara, ivoirecho.net à rencontré, un homme qui ne passe pas inaperçu en Côte d’Ivoire. Il nous a confié être venu mener le combat du RHDP, sa deuxième religion comme il le dit lui même. Combat qui consiste selon lui à faire triompher à cette élection, la candidate du RHDP, Koné Catherine. 

Présentez vous à nous.

Je m’appelle Kilikansosso de Genève. Mais mon vrai nom à l’état civile, c’est Sioné Salif. 

Comment as-tu pu te remarquer par les plus hautes autorités du pays, le Président de la République Alassane Ouattara, feux les Premiers ministres Amadou Gon Coulibaly, Hamed Bakayoko ? 

Ça commencé quand je travaillais dans une station. Avant sur mon compte Facebook, je partageais les photos de HamBak. Et un jour, il y a un collaborateur de HamBak qui m’a vu à Bouaké. Il m’a dit petit, si tu continues ça, un jour Hamback va te recevoir. Par la suite, j’ai été affecté à Dabakala, précisément à Foumbolo où j’ai travaillé pendant trois ans. Et là bas j’ai fait la connaissance d’un monsieur dynamique, un battant, Touré Souleymane dit TS qui résidait au Canada, mais qui était venu s’installer à Bouaké. Il m’a reçu chez lui et nous avons échangé et nous sommes restés en contact. Un jour j’ai été indigné par les injures faites au Président de la République et aux ressortissants du Nord. Je me suis dit qu’il fallait réagir. Donc j’ai posté un selfie sur ma page Facebook qui a créé le buzz. En deux jours, j’ai fait des milliers de vues. Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly ayant vu cette vidéo à demandé à me rencontrer par l’intermédiaire de Toure Souleymane. Au sortir de cette rencontre à la primature, TS à voulu qu’on aille saluer le petit frère du Président. Et nous sommes tombés sur le Président Ouattara. Moi je courais pour ne pas me faire brutaliser par son service de sécurité. Mais le Président qui m’avait vu, à demandé qu’on me fasse venir à lui. Je suis venu à lui, il m’a pris par la main, m’a salué et m’a encouragé. C’est de là que tout est parti. 

Alors qu’est-ce que tu as gagné dans tout cela ? 

Depuis que j’ai connu les deux Premiers ministres, ils ne m’ont pas donné de fortes sommes d’argent, ils ne m’ont pas donné du diamant ni de l’or. Mais ils m’ ont encouragé à continuer le petit combat que je menais pour le Président de la République Alassane Ouattara, pour le RDR en ce moment, puis pour le RHDP aujourd’hui qui est devenu ma seconde religion. Donc dans mes prières j’ai toujours demandé Dieu de m’aider à lutter pour le Président de la République parce qu’il a beaucoup apporté à la Côte d’Ivoire. Ce n’est pas moi qui vais retracer ses nombreuses réalisations. Tout le monde voit. Moi je demande la bénédiction d’Allah pour le Président. Je n’aime pas les bénédictuons des hommes, parce que par fois, à la place de leurs bénédictions, c’est un sort qui t’attrape. 

Aujourd’hui, comment tu te retrouve à Arikokaha ? 

C’est à la faveur de l’élection législative qui doit se tenir le samedi. En mars elle n’a pas eu lieu à cause de ce que vous savez. J’ai fait la connaissance d’un monsieur à Korhogo, M. Coulibaly Gninhoyo, un homme simplement bien. Nous avons échangé les contacts et il a demandé de venir l’aider à ma façon dans la campagne. Je n’ai pas hésité parce que quand il s’agit du RHDP, moi je considère que c’est Alassane Ouattara qui m’appelle. Donc je suis venu demander à mes parents Tagbana d’Arikokaha de voter pour Koné Catherine qui est le choix de mon papa Alassane Ouattara. 

Un petit mot aux ivoiriens. 

Je demande à mes frères ivoiriens de revoir leur mentalité. Ce qui se passe sur les réseaux sociaux n’est pas bon. Un Président est un symbole. On doit le protéger. S’ils ne peuvent pas être reconnaissants des actions du Président de la République, ils ne sont pas non plus obligés de le vilipender. Ceux qui vont essayer ce jeu, auront sur leur route, Kilikansosso. 

JPH

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