« Le fléau qui mine ici dans la circonscription, c’est la drogue. Et j’ai commencé dès mon arrivée, sur cette bataille avec bien sûr l’aide de la gendarmerie. » Ce sont les propos de Pascal Karba Koné, sous préfet de la circonscription d’Arikokaha. C’était à l’occasion de l’entretien que nous a accordé le commandant de la « cité du mont Niangbo » le Jeudi 4 Avril 2024 dernier. En tout cas le sous-préfet qui a succédé à Marie Laure Aphanou Djédjé a affiché sa ferme volonté de s’attaquer à ce mal qui du reste, est responsable des comportements déviants des jeunes en général.
Pascal Karba Koné dit avoir entamé cette lutte par des rencontres de sensibilisation avec les jeunes de ladite circonscription. « J’ai initié des rencontres de sensibilisation avec les jeunes de la Sous-préfeture. Accompagné du commandant de brigade de Niakara, nous leur avons dit le danger auquel s’exposent ceux qui commercialisent ou consomment la drogue. Nous leur avons donné des conseils afin qu’ils prennent conscience de leur situation. » A indiqué le représentant du président de la République, qui s’est d’ailleurs réjoui de l’érection d’un commissariat à Niakara, chef de département.
Le sous-préfet d’Arikokaha dit avoir déjà rencontré le commissaire de police pour envisager une stratégie commune afin d’assainir l’environnement de sa localité administrative et mettre fin à ce fléau. Pour lui, les différentes rencontres organisées laissent croire que les jeunes ont compris le bien fondé des conseils donnés.
Aussi, faut-il noter que Pascal Karba Koné a précisé que cette première phase de lutte contre le mal de la drogue est essentiellement consacrée à la sensibilisation. A l’en croire, si malgré les conseils, le fléau perdurerait, une deuxième phase marquée par la répression suivra avec des opérations de grande envergure. En marge de son engagement de lutte contre le phénomène de la drogue, le sous-préfet d’Arikokaha se souci du bien-être et de l’épanouissement de ses administrés. C’est pourquoi à côté des projets déjà réalisés depuis son arrivée, il envisage résoudre dans un bref délai, et cela avec l’aide de l’Etat et son carnet d’adresse des besoins cruciaux comme l’électrification du collège d’Arikokaha et l’installation d’une antenne relais dans la localité pour améliorer la qualité du réseau de communication.
Selon lui, la question de l’eau étant presque définitivement résolue, sa priorité pour cette année reste l’éducation et l’école. Car a-t-il dit, la base de tout développement reste l’école qui garantit une éducation responsable et productrice. Le chef de l’administration de la Sous-préfecture d’Arikokaha a réitéré son esprit d’ouverture et sa disponibilité au profit de la population. Son bureau reste ouvert à cette population et aucun protocole pour avoir accès à sa personne. A-t-il mentionné.
Pour rappel, arrivé nouvellement à la tête d’une sous-préfet marquée par des violences ces dernières années, le sous-préfet Pascal Karba Koné entend s’attaquer au phénomène de la drogue qu’il considère être à la base de toute cette violence et la déstabilisation de la cohésion sociale.
Assemian Navenko
