Les exportateurs de kola de Gbêkê restent déterminés à garder les portes de leurs magasins closes jusqu’à nouvel ordre. La raison, aucune solution véritable n’a été trouvée à leur cri de colère suite aux griefs liés à la mauvaise gestion de la filière kola.
« Nous avons certes eu une rencontre avec notre tutelle le mercredi mais force est de reconnaître que cette rencontre a accouché d’une souris », a déclaré d’entrée de jeu, M. Abogny Magloire porte parole des exportateurs de Bouaké, au cours d’une autre conférence de presse ce vendredi 28 janvier 2022.
En effet, une rencontre a eu lieu entre ces acteurs et le commissaire du gouvernement chargé de la filière kola suite à leur premier cri de cœur du samedi 22 janvier dernier. Rencontre soldée par un échec, selon M. Abogny par la seule volonté de Mme Coulibaly et de la DOPA qui s’obstinent à leur imposer le prélèvement que tous les acteurs d’Anyama et Bouaké, rejettent en bloc, en plus de demander le toilettage des textes d’inter Kola dont le conseil d’administration n’est pas ouvert aux exportateurs de Bouaké.
« L’ensemble des 1566 exportateurs de kola de Bouaké continue d’exiger les agréments pour ses coopératives, la suspension de l’arrêté interministériel ainsi que le prélèvement faute de quoi les magasins resteront toujours fermés. Ensuite nous dénonçons avec la plus grande énergie l’arrogance de Mme Coulibaly vis à vis des acteurs. Si ces revendications ne sont pas satisfaites, nos magasins resteront toujours fermés. Nous demandons au Premier ministre Patrick Achi et au Président de la République Alassane Ouattara de se saisir de la question pour éviter cette situation perdure ». Puis M. Abogny d’insister sur leurs propositions de sortie de crise après la rencontre.
« La relance des activités du Comité Partaire dans un bref délai qui portera sur l’analyse de l’arrêté interministériel relatif aux cotisations professionnelles, le toilettage des textes et la réorganisation d’Intercola ».
JPH
