La direction régionale des transports de Gbêkê a convié l’ensemble du monde des transports à un séminaire de formation sur le civisme. Plusieurs communications ont meublé ce séminaire dont le thème était « le civisme dans les transports en commun, cas des taxis communaux ». Il s’agissait entre autres de donner des connaissances aux acteurs sur les textes réglementaires du transport routier, sur les enjeux de la mobilité urbaine à Bouaké, les titres de transport, les visites techniques des véhicules, l’usage du gaz butane, la sécurité routière, les contraventions au code de la route…
Selon le directeur régional des Transports de Gbêkê, Brahima Sako, le but recherché est de corriger chez les acteurs des taxis communaux, certains abus observés depuis un certain temps.
« Nous avons décidé, avec tout ce que nous observons comme incivisme à l’intérieur du monde des taxis communaux, (l’utilisation du gaz dans le transport, pas de plaques d’immatriculation, pas de permis, pas de carte grise, pas de visite technique…) d’approcher tous ces acteurs afin de les sensibiliser sur tous ces manquements. D’autres types d’acteurs seront visés, mais nous avons voulu commencer par les transports urbains, parce que ce sont eux qu’on voit d’abord quand on arrive dans une ville », a justifié l’opportunité du séminaire, Brahima Sako.
De son côté, Koné Yacouba, vice-président d’une société d’une coopérative de transporteurs de Gbêkê, a salué l’initiative de la direction régionale des transports.
« Ce séminaire est bien venu parce qu’il parle de tous les manquements de certains de nos membres. Mais il faut reconnaître qu’au niveau de Bouaké, nous faisons des efforts depuis un moment. A niveau des taxis nous continuons la sensibilisation sur la nécessité qui est la leur d’avoir leurs différents papiers. Surtout nous leur expliquons le danger qu’il y a de rouler au gaz et beaucoup commencent à comprendre. Ce travail n’est pas facile, mais nous allons continuer et sûrement que nous allons y arriver », a-t-il rassuré.
L’honorable Béma Fofana, quatrième adjoint au maire Nicolas Djibo a, à l’ouverture, saluait lui aussi cette formation au civisme des conducteurs de taxis communaux.
« Parler de civisme en transport, c’est parler de la vie. C’est pourquoi le maire Djibo Nicolas nous a mandaté de vous assurer de son soutien total », confiait-il au directeur régional des transports Brahima Sako.
A cette formation, l’on notait une forte représentation de la police nationale, de la nouvelle structure de la visite technique de Bouaké, de la direction régionale du pétrole et des mines, des autorités de la Sotra.
JPH
