A Bouaké, une vingtaine de journalistes de la presse écrite, en ligne, radios et télévisions ont été instruits le mercredi 24 novembre sur les fistules obstétricales afin qu’ils soient désormais mieux outillés pour relayer les informations sur cette maladie dite de la « honte » à la base de nombreuses frictions chez les femmes.
C’était au siège de L’UNFPA où les causes, les conséquences et les moyens de lutte contre cette maladie ont été enseignés aux hommes des médias, parmi lesquels une bonne représentation de la gente féminine, 05 sur 20.
L’objectif, selon les deux formateurs de L’UNFPA, Zahouli Bi Zahouli, Dr Bahi Arnaud et Alice Zadi coordinatrice du bureau décentralisé de L’UNFPA à Bouaké, est de donner le maximum d’informations sur la fistule obstétricale pour leur permettre de jouer entièrement leur rôle dans son éradication à l’orée 2030 en Côte d’Ivoire.
« Il faut que les populations aient la bonne information sur cette maladie et qu’elles sachent comment s’en débarrasser. Ensuite, il s’agit aussi de faire de la sensibilisation sur certaines pratiques traditionnelles qui sont à la base de la maladie », ont insisté Dr Bahi et M. Zahouli Bi le long de l’atelier.
Pour sa Dame Alice Zadi, a souhaité une bonne formation aux participants non sans relevé l’espoir qu’elle suscite pour L’UNFPA et ses partenaires que sont L’AIBEF et CHU de Bouaké.
« Je voudrais vous dire merci pour votre disponibilité. La maladie de la honte, pour L’UNFPA doit être combattue et vaincue. Ce combat ne peut être mené sans vous, hommes des médias. Je vous souhaite une bonne formation et un bon relais auprès des populations qui doivent savoir que cette maladie peut se traiter, mais surtout qu’elle peut être évitée ».
Au cours de l’atelier, ont été relevées comme causes de la maladie, les pratiques traditionnelles, l’excision, les accouchements difficiles, les grossesses précoces, les la longue période de travail en couches… qui ont plusieurs conséquences
Entre autres, des femmes mal vues dans la société, qui in disposent de par l’odeur de leurs urines, des femmes divorcées, refoulées, cachées, qui souffrent en silence…
Mais la fistule obstetricale c’est quoi ? C’est une perte incontrôlée des urines par le vagin. La fistule vésico-vaginale, FVV étant un trou entre la vessie et le vagin.
Autres volets de la formation en relation avec la fistule obstétricale, les consultations prénatales, CPN, les trois retards préjudiciables de l’accouchement.
Notons que les opérations de la fistule se font par caravanes du 16 au 26, après recensement des cas et sont gratuites. Elles se font à travers tout le pays au même moment dans toutes les régions à intervalles de 4 mois entre les caravanes.
AUCUNE FEMME NE DOIT MOURIR EN DONNANT LA VIE.
JPH
