Sans suite favorable à leur situation de mal reclassés, les Educateurs de la promotion 96-98, placent beaucoup d’espoir en la nomination de Anne Désirée Ouloto du ministère de la Fonction Publique. « Nous saluons la nomination de la ministre Anne Ouloto à la tête du ministère de la Fonction Publique pour deux raisons essentielles. La première est que tout le monde connaît ses compétences. Donc nous sommes convaincus qu’elle va abattre du bon travail. la deuxième raison, est que le nouveau ministre est une femme. Et nous savons que la femme qui est une mère, est beaucoup attentionnée aux problèmes de tous ses enfants, même quand ces derniers ont raison ou tort, elle regarde leur situation de près », a dit l’un des concernés aux initiales de K.B.R.
A l’attention de Madame la ministre Anne Ouloto, ils ont bien voulu présenter leur situation.
Ils n’ont pas été pris en compte dans les avancements pendant qu’ils étaient en formation à l’Ecole Normale Supérieure de 1996 à 1998.
Conséquence, ils accusent un retard d’avancement sur leurs cadets sortis de l’ENS des années après eux. Ce mauvais reclassement en B3 a eu une incidence négative sur leur promotion en A3 pour les uns et A4 pour les autres.
Le grade qu’ils avaient à leur entrée à l’ENS en 96, est le même que celui qui leur a été attribué à la fin de leur formation en 98. Nous l’avons dit et proposé, il n’y a qu’à faire la simulation de leur avancement à partir de la date de première prise de service de chacun des concernés.
Il faut noter que les concernés étaient des instituteurs de de grade B3 qui ont été formés à l’ENS après un concours hautement sélectif. Le statut général de la Fonction Publique qui est clair sur la question, leur donne le plein droit de bénéficier de leur avancement du temps de leur formation.
Vivement que la ministre Anne Désirée Ouloto se saisisse de ce dossier et lui apporte une solution définitive.
JPH
