Ouf ! Peut-être la fin des souffrances des élèves de l’EPP Michel Carrefour de l’inspection de l’enseignement primaire de Vavoua 2, de la DRENA de Daloa, eux qui étaient confinés dans des appâtames de fortune et travaillant à même le sol depuis plusieurs années.
Si l’on en croit M. Coulibaly Gbêlê, Directeur de cette école de 165 élèves de tous les niveaux (CP1 au CM2) , les enfants de l’EPP Michel Carrefour pourraient travailler les jours à venir dans des conditions améliorées, c’est-à-dire dans des salles de classes où ils seront assis sur des tables bancs, comme leurs camarades.
En effet, un bâtiment de deux classes est en cours de réalisation dans le village, pour remplacer les appâtames de fortune. Ce bâtiment comme l’a indiqué, le Directeur, est construit en semi dur avec des briques en banco et du ciment. Déjà à ce stade, c’est une prouesse salutaire, vue les conditions dans lesquelles ces enfants recevaient le savoir.
Depuis le 30 septembre 2021, les travaux ont démarré et sont bien lancés au point où un réel espoir naît chez les parents, enseignants et élèves du village.
Mais il convient de se demander comment une telle école a pu fonctionner jusque là dans un si triste décor ? Notre curiosité a été levée par responsable de l’Éducation nationale selon lequel l’EPP Michel Carrefour n’existait que sur papier. Selon lui, des politiciens avaient promis offrir cette école aux enfants du village. Malheureusement, ils n’ont pas respecté leur engagement.
Il a affirmé que ce sont des milliers d’écoliers primaires qui sont réalisées chaque année par l’Etat de Côte d’Ivoire, mais il est difficile de les vérifier à cause de leur nombre. Ce dernier a soutenu que cette situation ne se pose pas dans le secteur de l’enseignement secondaire, puisque les collègues réalisés ne ne sont pas en nombre élevé.
«Nous arrivons à vérifier que les collèges construits sont effectifs. Malheureusement en ce qui concerne les écoles primaires, il est difficile de le faire, à cause du nombre important de bâtiments réalisés chaque année », a-t-il conclu.
Vivement que les travaux de L’EPP Michel Carrefour aillent à leur terme et à bon rythme pour le bonheur des enfants, dont le seul tort, est d’être nés à Michel Carrefour.
JPH
