DIABO/Acte de sabotage. Des individus non encore identifiés mettent le feu à une machine commise au bitumage de la voirie

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C’est assurément un acte de sabotage. Des individus ont mis le feu, dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 à un engin de la société SEKAD, chargée des travaux de bitumage des voies interurbaines de la commune de Diabo. Les raisons d’un tel agissement qui frise le sabotage, restent pour l’instant inconnues.

C’est sur le chantier de bitumage de l’Avenue Yoboué Lazare à Diabo que l’engin servant à la pose de bitume a été incendié par des individus non encore identifiés. Le constat du maire de la commune de Diabo, Koumoin René, par ailleurs Sénateur de la région de Gbêkê est triste et amer.

« La machine a été calcinée et donc est hors d’usage ». Cet acte de savamment préparé et mis à exécution par ses auteurs, a été perpétré dans la nuit samedi 7 au dimanche 8 mai. Selon Koumoin René, « Depuis quelques mois, l’on déplore des actes de vandalisme ici à Diabo.

Après le cambriolage des locaux de la sous-préfecture l’année dernière, aujourd’hui c’est une machine d’utilité publique qui est vandalisée. C’est un acte de trop que nous condamnons et qui ne restera pas impuni », a promis le maire Koumoin René très amère. Sur place, l’on apprend également que les engins affectés pour le bitumage de Diabo font état d’actes de vandalisme récurrents.

« Mais ces actes de vandalisme ne pourront jamais entacher les actions de développement amorcées à Diabo par le Président Alassane Ouattara soutenu par les filles, fils et cadre de la commune. C’est désespérant. Je pense surtout aux responsables de cette entreprise qui n’ont pas besoin de ça en ce moment. Peut-être que le but des vandales était vraisemblablement de dégrader les biens. Personne ne pourra stopper l’embellie sociale et économique amorcée à Diabo », a ajouté le premier magistrat de la ville de Diabo qui continue de s’interroger sur le réel mobile de ces personnes.

« Pendant que des actions sont menées pour le développement et l’épanouissement des populations de Diabo, des individus œuvrent toujours afin que cette commune demeure dans la léthargie », déplore Koumoin René qui appelle les élus et cadres de la localité à l’unité, à la fraternité et à la solidaire surtout à rester engagés pour le développement de Diabo. Aussi appelle-t-il les populations au civisme et à la protection des acquis.

Une fille et cadre de Diabo condamne cet acte qu’elle attribue à la mauvaise foi de ses parents et des cadres de Diabo. « Je m’insurge devant les actes de vandalisme du dimanche 10 mai, à Diabo sur des machines destinées au Bitumage de la voirie, une Promesse du Président Alassane Ouattara en 2013. Il ne faut pas blâmer les populations. Les Premières personnes anti développement, ce sont ces cadres qui passent leurs journées à salir le nom et le travail du Président Alassane Ouattara dans notre localité. Aujourd‘hui pour se donner se donner une bonne conscience, ces personnes viennent crier au scandale. Je suis pantoise devant toute cette hypocrisie. Ces campagnes de boycott des actions du Président Alassane Ouattara dans la localité de Diabo se font habituellement sous leur impulsion », relève-t-elle avant de demander aux responsables régionaux du Rhdp dans le Gbêkê, d’ouvrir les yeux sur les actions des militants au moment où le parti cherche à se restructurer.

En attendant que l’enquête qu’elle a diligentée ne livre son verdict,la gendarmerie nationale de Diabo parle de « Acte de vandalisme », « Mobile inconnu », « Aucune revendication ». 

JPH

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