Ex-district des savanes : Droits électoraux, libertés politiques, devoirs civiques, culture de la paix….expliqués aux populations par la présidente du conseil national des droits humains (Cndh)

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Pédagogie et engagement étaient les maître-mots de cette session publique d’information et de sensibilisation organisée le vendredi 19 juin dernier à la salle de réunions Alassane Ouattara de la préfecture de région de Korhogo.

A cette occasion, la présidente du conseil national des droits de l’homme ( Cndh) a passé en revue les droits électoraux, les libertés politiques, les devoirs civiques et la culture de la paix.

Et ce, en présence des autorités administratives, dignitaires religieux, leaders communautaires ainsi que de celle des représentants des associations féminines, de jeunesse, des partis politiques, de la société civile, de la communauté Cedeao, des ONG, des médias, des centrales et syndicats des régions du Poro, du Tchologo et de la Bagoué.

L’occasion était opportune pour Namizata Sangaré de faire un lien entre le développement local et l’opération de recensement général des populations : « Le recensement induit le développement Supposons que la population de la région du Poro avoisine 500.000 habitants et que c’est seulement 100.000 qui se font recenser. Dans le partage des ressources, vous ne recevrez que la part de 100.000 personnes et du coup, vous pénalisez et les 400.000 autres personnes et les structures décentralisées tels que le conseil régional et la mairie. Parce que les fonds alloués se donnent en fonction du nombre d’habitants d’une localité », explique la patronne du Cndh.

Dans la foulée, elle abordera des sujets comme l’importance du recensement électoral et l’opération d’identification « le droit d’être électeur et éligible vous donne tous les pouvoirs de faire gagner qui vous voulez dans les urnes (…), il nous a été donné de constater que beaucoup de gens naissent et meurent sans être identifiés (…), il faut aider l’Etat à réduire le nombre d’apatrides en Côte d’Ivoire », fait remarquer la présidente du conseil national des droits de l’homme (Cndh).

Accompagnant la première responsable de l’organisme national des droits de l’homme, le représentant du titulaire de la chaire Unesco n’a pas manqué d’inviter son auditoire « à préparer les esprits à intérioriser la culture de la paix et des droits de l’homme », a requis Bahoueli Casimir.

Bien avant, Namizata Sangaré et son équipe avaient tenu les mêmes sessions publiques dans les régions du Tchologo ( Ferké) et de la Bagoué ( Boundiali).

                                         Billy Kakao

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