C’est l’enceinte de la préfecture qui a servi de cadre à cette célébration de la fête du travail, en présence du préfet intérimaire du département de Korhogo, Binaté Lacina, des élus, des directeurs et chefs de service, ainsi que des responsables des grands commandements des forces de défense et de sécurité, de la chefferie traditionnelle, des leaders communautaires et religieu
Les 1500 défilants, qui sont partis du centre culturel Womiengnon, ont sillonné les principales artères de la ville, pour aboutir à la préfecture. Une procession, haut en couleurs, accompagnée par la fanfare municipale.
Trois allocutions ont, entre autres, constitué les temps forts de cette célébration : Celles de Coulibaly Daouda, de l’union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire, union régionale des travailleurs du Nord (Ugtci/Urtn) ; de Dosso Mamadou de la centrale syndicale Humanisme et l’intervention de Binaté Lacina, préfet intérimaire du département de Korhogo.
Les deux responsables syndicaux locaux, susmentionnés, tout en saluant les « avancée démocratiques, sociales et économiques majeures en Côte d’Ivoire », ont, cependant, émis des doléances qui portent sur l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et des populations, en général.
Notamment, la prise en compte de certains de leurs camarades travailleurs par la caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), la réduction du coût du transport interurbain et bien d’autres revendications sociales.
« Du fait de la pratique de l’orpaillage clandestin, nos terres cultivables se réduisent de plus en plus. La menace sur notre agriculture et les impacts négatifs de fléau sur l’environnement sont perceptibles. Si, nous ne réagissons pas maintenant et avec vigueur, nous risquons d’hypothéquer l’avenir des futures générations.C’est pourquoi, l’implication de tous pour éradiquer ce phénomene, est impératif et urgent », averti Dosso Mamadou, secrétaire général régional d’Humanisme.
Quant à Binaté Lacina, autorité préfectorale intérimaire, en charge du département de Korhogo, son adresse s’est articulée autour du programme social du gouvernement. Un programme d’un coût de 727 milliards de francs CFA sur deux années, 2019-2020.
Billy Kakao
