NIAKARA /Interview avec le Directeur administratif des Ressources Humaines de l’ Office Ivoirien des Parcs et Réserves ( OIPR )

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A la faveur de la troisième session 2019 du comité de gestion locale de la réserve de la Faune et de la Flore du Haut Bandama, qui s’est tenue ce jour lundi 14 octobre sur le site de la réserve de Latokaha Ivoirecho a rencontré après la réunion, le Directeur Administratif des Ressources Humaines de l’OIPR, M. Ouattara Kassoum Dramane, qui nous a livré ici ces impressions et dressé un bilan des activités sur les 10 dernières années de présence sur le terrain.

Ivoirecho. Quelles sont vos impressions juste après la tenue de cette troisième session 2019 ?

Ouattara Kassoum Dramane. Nos impressions sont bonnes, la réunion s’est bien déroulée, il faut retenir surtout que des efforts ont été faits notamment en matière d’équipements de service avec l’acquisition de 7 motos et le renouvellement du parc auto après les dégâts causés par les populations.

Ivoirecho. On note tout de même des difficultés 

OKA. Oui , effectivement il y’a des difficultés notamment le mauvais état des pistes qu’il faut reprofiler pour faciliter la circulation à l’intérieur. Il faut noter aussi le matériel de bivouac qu’il faut renouveler. Après la validation du plan d’aménagement de gestion, l’OIPR va s’atteler à accroître sa recherche de financement pour prendre en compte les préoccupations des populations riveraines, afin qu’elle comprennent qu’elle peuvent tirer profit d’une réserve bien assainie et protégée.

Ivoirecho. Est – ce que la protection par l’OIPR de la réserve prend en compte le fleuve Bandama ?

OKA. Bien sûr, les cours d’eau fond partie intégrante de l’aire protégée. Il s’agit de prendre en compte l’écosystème, de faire en sorte qu’il n’y ait pas d’activités illégales dans ces cours d’eau. Il faut donc lutter contre l’orpaillage clandestin qui est un danger pour les cours d’eau. Le fleuve Bandama fait donc partie intégrante de la réserve.

Ivoirecho. Quel bilan faite vous depuis de 10 ans de récupération de la réserve ?

AKO. Je pense qu’on peut se satisfaire de notre bilan. Quand nous arrivions c’était partout des plantations, des boeufs à l’intérieur de l’aire protégée, l’orpaillage partout. Il y avait même une grande société minière qui était installée. Nous avons réussi progressivement grâce à la sensibilisation à faire partir les paysans, à lutter contre l’orpaillage clandestin. Il reste beaucoup à faire mais du travail a été accompli. 

Ivoirecho. Votre mot de fin M. le directeur.

OKA. Je voudrais au nom du Directeur Général de l’OIPR remercier l’ensemble des autorités préfectorales de leur présence. Je voudrais également féliciter et encourager nos agents car beaucoup reste à faire. Merci.

Gnakouri Tostao

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