Ça aurait dû se faire le 8 mars journée internationale de la femme, mais la célébration de la femme est une œuvre de tous les jours. Ainsi le 5 et 6 avril 2024 ont été choisies comme date de substitution.
Tout a donc commencé ce 5 avril au foyer polyvalent Kone Lacina devenu exigu pour la circonstance, tant la mobilisation des femmes en général et les associations de défense des droits des femmes (ODDF) et des réseaux FENA ( Femme En Avant), en particulier était forte. On en a dénombré 17.
C’est à 10h que Mme le Préfet Matenin Ouattara, après avoir rappelé l’importance de la femme dans le développement de la société, a déclaré ouverte ces journées de réflexion sur les droits des femmes: << Femme de Niakara chères sœurs, la femme est le socle de la famille, je vous invite à être très attentives car connaître vos droits vous permettra de contribuer qualitativement au développement de notre société, je déclare donc ouverte ces journées commémoratives des droits de la femme>>.
A sa suite, il s’en est suivit un panel avec pour theme : << Agir ensemble pour l’égalité : Éradiquer la pauvreté, renforcer les institutions, investir dans le futur de la femme>>. Ce panel a tenu toutes ses promesses en termes d’échanges interactifs, et en termes d’enseignements.
On retiendra par exemple la contribution de Mme Haidara Ouattara Manhata Fateme, Présidente du comité de coordination des 17 ODDF et réseaux FENA , sur l’autonomisation des femmes à travers le financement d’activités génératrices de revenus, elle les a invité à se rapprocher des structures de financement comme la COOPEC où des fonds d’aide sont prévus à cet effet.
On retiendra également la communication de Mme Agnero Olga du Centre Féminin pour la démocratie et les droits de l’homme en côte d’ivoire (CEF-CI) point focal de ces journées, sur l’amélioration de l’exercice des droits des femmes et des filles, surtout celle qui sont marginalisées et vulnérables . Elle a également fait une contribution sur la progression de l’égalité des genres en côte d’ivoire.
Au sortir de ce panel les femmes se sont dites satisfaites et ont souhaité que de telles rencontres se répètent.
Mme Kone A. Belvida de l’association des femmes de Niakara : << je suis heureuse d’avoir pris part à ce panel , qui nous a ouvert les yeux sur les opportunités qui s’offrent à nous en vue de notre contribution dans le développement de nos différentes familles et donc de la société. Merci aux organisateurs>>.
Ces journées se sont poursuivies le samedi 5 avril avec un micro-trottoir et le dialogue intergénérationnel dont les échanges auront permis de passer en revue toutes les recommandations issues du panel sur les droits des femmes.
Il faut noter que ces activités s’inscrivent dans la mouvance de la célébration de la journée internationale des droits des femmes avec l’appui et le soutien de CARE CIV/GUI.
Tostao Gnakouri
