Niakara /Visite du chef de l’Etat : Les attentes d’une sous-préfecture nommée Arikokaha

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Le chef de l’Etat, Sem Alassane Ouattara, on le sait, sera dans le Hambol les 27, 28, 29 et 30 novembre prochains.

L’occasion est toute rêvée pour les populations de communier avec le chef de l’Etat et surtout de porter à sa connaissance leurs doléances.
 

Pour ce qui est de la sous préfecture d’Arikokaha, créé il y a seulement quelques années, elle ne présente pas encore véritablement l’allure d’une sous-préfecture. En effet, il n’existe pas encore, au chef lieu de cette sous-préfecture, Arikokaha à ce jour, ni un local pour les bureaux de la sous-préfecture, ni une résidence pour le sous-préfet, situation qui oblige l’actuel sous-préfet à résider à Niakara et rejoindre chaque jour son lieu de travail. Ces deux locaux restent entièrement à réaliser.

Au plan des activités économiques, c’est une localité pauvre en infrastructures. 

Au plan administratif, la localité mérite d’être érigée en commune rurale et d’être dotée de services de sécurité, (gendarmerie) à tout le moins tournants, pour parer aux récurrents braquages.

Au plan de l’éducation, la construction d’un établissement secondaire est vivement souhaitée pour amoindrir les souffrances des parents et surtout des nombreux élèves affectés à Niakara.

Le domaine de la santé n’est pas épargné. Il réclame un centre de santé urbain avec un plateau technique renforcé et une maternité.

Pourquoi cette sous-préfecture ne rêverait pas au bitumage de de l’une de ses deux principales routes de prédilections, (par Nangoniékaha pour Niakara ou par Nangoniékaha pour Kanawolo) jusqu’au mont Niangbo.

La question centrale pour cette sous-préfecture reste celle de l’eau. Le chef lieu de sous-préfecture n’a pas de château digne de ce nom et les populations sont contraintes de se ravitailler en eau, dans les marigots et autres marres d’eau situés parfois à plusieurs kilomètres du village. Ivoirecho avait attiré l’attention commune sur cette situation déplorable qui expose les riverains aux risques d’épidémie de choléra et autres maladies hydriques. La situation est identiques dans la quasi totalité des 06 villages de la sous-préfecture.

Les coupures d’électricité font penser à des jeux de lumière, tellement elles sont fréquentes.

C’est donc peu de dire que la visite présidentielle est beaucoup attendue et que les populations en nourrissent l’espoir d’un lendemain meilleur.

Gnakouri Tostao

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