La première édition du festival Mori-sawarila (Mori a pardonné) offre l’occasion au ministre des Ressources Animales et Diabo et Halieutiques, Sidi Tiémoko Touré et ses parents de célébrer leur ancêtre, le guerrier Mori Touré, fidèle compagnon de lutte Samory Touré et fondateur de Marabadiassa, un homme épris de paix et de pardon.
Placé sous le thème de «culture et paix», l’ouverture de ce festival s’est déroulée le vendredi 21 avril 2023 en présence de plusieurs autorités au rangs desquels le géniteur du ministre Sidi Touré, Hamed Touré, le ministre des Transports Amadou Koné et le Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique et son épouse, tous deux porte flambeaux du RHDP aux élections municipales à Bouaké et à la régionale dans le Gbêkê, le corps préfectoral des départements de Sakassou, Botro et Beoumi en plus du sous-préfet de Marabadiassa.
A l’ouverture de la première édition, une gigantesque parade de guerriers en l’honneur de Mori Touré, fondateur de Marabadiassa, car le «MORI-SAWARILA » rappelle des prouesses guerrières de ce conquérant hors pair, qui décida après la création du village de faire la paix avec ses voisins et ses adversaires.
Egalement au menu des trois jours de ces première édition, des danses traditionnelles, une conférence et un tournoi de football. Une bonne occasion pour le ministre Sidi Touré de faire revisiter le patrimoine historique culturel laissé par son arrière grand-père et d’inviter ses parent à toujours maintenir le cap de la paix, du pardon, du vivre ensemble et de la cohésion sociale comme ne cesse de le prôner le Président de la République Alassane Ouattara.
«Le festival Mori-Sawarila est pour nous une occasion de magnifier notre ancêtre Mori Touré, fidèle combattant intrépide auprès de Samory Touré. Mori-Sawarila chez nous, signifie, Mori a pardonné. Mori représente donc pour nous un symbole de paix, de pardon et de cohésion. C’est pourquoi je voudrais inviter toutes les communautés vivant à Marabadiassa à vivre dans la paix et le dialogue permanent pour résoudre tous les différents. C’est le chemin que nous demande de suivre le Président de la République Alassane Ouattara, grand homme de paix», a dit le ministre des Ressources Animales et Halieutiques, qui a l’entame de son discours, était revenu sur l’histoire de la famille Touré de Marabadiassa. Avant lui, Touré Souleymane, chef de village et Diabaté Aboubacar , président des jeunes et commissaire général du festival ont souhaité la bienvenue à tous les invités avant de rendre hommage au ministre Sidi Touré, initiateur du festival.
Le premier, le chef de village a dit que c’est une déformation qui fait dire Maradjassa. Selon lui, il faut plutôt dire Marabadiassa.
Il convient de noter que la sous-préfecture de Marabadiassa est une localité agricole en plein essor située à 74km de Bouaké qui compte 12000 habitants à majorité des cultivateurs de riz, anacarde et de coton.
JPH
