Production avicole/La Côte d’Ivoire vise 200.000 tonnes de viandes et 3,37 milliards d’unité d’œufs à l’orée 2030

0
391

Dans le but de répondre à la forte consommation de volailles (poulets) en Côte d’Ivoire, le Gouvernement a entrepris des réformes qui visent à augmenter la production avicole; ceci pour résoudre la question de la demande de plus en plus croissante.

Le ministre des ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, a indiqué, jeudi 10 juin 2021, lors de la remise de la ferme avicole expérimentale aux étudiants en master professionnel d’agriculture de l’Université Nagui Abrogoua, que la Côte d’Ivoire envisage une production de 200.000 tonnes de viandes et 3,37 milliards d’unité d’œufs d’ici à 2030.

Pour le ministre «les objectifs de la stratégie nationale de développement de la production avicole comme souhaité par le Président Alassane Ouattara » consistent à atteindre « une production qualitative de 200.000 tonnes de viandes et de 3,3 milliards d’unité d’œufs de consommation à l’horizon 2030».

Le premier responsable du ministère des Ressources Animales et Halieutiques, a cependant fait remarquer que pour atteindre ses objectifs, il faudra, en plus des orientations et des moyens dégagés par le Gouvernement, que les jeunes ivoiriens s’intéressent à la filière avicole et partant, viennent se former afin d’acquérir toutes les techniques pour de développement l’aviculture en Côte d’Ivoire. De sorte qu’en plus de combler les attentes de consommation, que cette filière soit un véritable vivier d’emploi pour la jeunesse ivoirienne. Puis d’exhorter les jeunes à s’intéresser à la filière.

« Dans ce secteur prometteur de l’élevage avicole en Côte d’Ivoire, plusieurs projets privés et publics sont enregistrés et le besoin de techniciens très qualifiés se posera comme le principal défi à relever dans les trois prochaines années. La filière avicole ivoirienne est en train d’écrire une nouvelle page de son histoire par sa solide professionnalisation et de son industrialisation. Elle pourrait être le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, une réelle opportunité d’insertion des diplômés. Il nous faut créer des collaborations et de véritables synergies dans nos actions. Notre collaboration permettra de réaliser une bonne cartographie des compétences du bassin des métiers de l’aviculture .Je les invite à s’intéresser à ces projets de formation technique et diplômant pour une meilleure prise en charge de notre besoin de développement agropastoral », a expliqué le ministre, non sans annoncer la reconduction dudit projet pour une durée de 3 années.

JPH

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici