Apres le 31 décembre 2023, le projet d’amélioration de la prestation des services éducatifs (Papse), en vigueur juillet 2018, prendra fin. Dans cette perspective et dans les principes de fonctionnement des projets qui font obligation, lorsque la première moitié de la durée de mise en œuvre d’un projet est franchie, de faire une revue à mi-parcours ; l’ensemble des acteurs engagés dans la mise en œuvre du Papse, notamment les bailleurs de fonds, les partenaires techniques et institutionnels et l’unité de gestion du projet ont effectué une visite de terrain.
C’était le mercredi 19 mai 2021 dans les villages de Sekonkaha et Fononfla, situés dans la région du Poro.Dans le premier village cité, l’équipe a visité un centre préscolaire communautaire composé de deux sections (Moyenne et grande) doté d’un bloc-latrine qui ont valu un investissement d’environ 10 millions de francs CFA.
A fononfla, il a été réalisé une école primaire avec un bâtiment de trois classes plus un bureau de l’enseignant et un magasin et un bloc-latrine de quatre cabines d’une valeur d’environ 18 millions FCFA.A chacune des étapes, il a été permis aux communautés respectives de se prononcer sur l’impact des réalisations, des activités pédagogiques, didactiques et même fonctionnelles du projet dans leurs localités.
Il ressort des échanges et à en croire les bénéficiaires que la quasi-totalité des objectifs assignés au projet ont été atteints, allant parfois jusqu’à les dépasser. En effet, les femmes qui étaient obligées d’aller au champ avec des enfants âgés entre 4 et 5 ans, ont vu leur rendement champêtre augmenter doublé de revenus substantiels parce que, désormais, les enfants étaient inscrits et pris en charge dans les centres préscolaires. Les populations ont aussi apprécié la qualité des infrastructures scolaires, des tables-bancs et autres pompes hydrauliques villageoises à l’actif du Papse.
Les membres de la mission ont pu également mesurer des avancées notables en termes de la qualité des apprentissages grâce aux nouvelles pratiques pédagogiques.
Dans le cadre des propositions allant dans le sens de la pérennisation du projet, les populations se sont engagées à la prise en charge alimentaire des enfants tout en souhaitant que l’Etat les dotent de cantines et que les enseignants bénévoles qui assurent l’enseignement au préscolaire soient intégrés à la fonction publique.
« Nous transmettrons fidèlement la satisfaction des populations par rapport au projet qui se veut une réponse à la problématique de la qualité de l’enseignement de base en Côte d’Ivoire plus spécifiquement au primaire », se réjoui Charles Siaba, membre du groupe local des partenaires pour l’éducation en Côte d’Ivoire.
Il convient de noter que le projet Papse est financé par le partenariat mondial pour l’éducation (Pme) et la banque mondiale par le truchement de la banque internationale pour la reconstruction et le développement (Bird).
Billy Kakao
