Cameroun/Mort d’un ancien champion de boxe ruiné en pleine rue. Colère et indignation chez les populations. Mais pourquoi ces anciennes stars finissent-elles dans la dèche ?

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L’ancien champion de boxe Camerounais, Georges Bekono, auréolé de plusieurs titres après une longue carrière est mort le mardi 19 octobre dernier dans une rue de la capitale du Cameroun. Ruiné, il était reconverti dans reconverti dans un petit commerce d’ananas. Sa mort suscitant colère et indignation chez les populations, relance le débat sur le mode de vie des artistes et sportifs qui font fortune du temps de leur règne, mais finissent dans le dénuement total au soir de leur carrière. Et le récent cas de Bekono et celui un peu plus lointain d’Eric Djemba Djemba, ne sont pas isolés. Partout en Afrique et dans le monde ces exemples sont légions.

Le cas Usain Bolt connu sur les pistes de sprint est encore frais dans les esprits. Tous ces cas ont des explications.

Les raisons de ces fins de carrières catastrophiques

En général, ces stars vivent leur passion et leurs rêves dans une aisance financière sans conteste. Chez les anciens footballeurs par exemple, suite à une mauvaise gestion, à un mauvais choix sportif ou à une blessure grave, une carrière peut être totalement brisée et la vie même du jouer peut s’en retrouver anéantie. Il y a également les divorces, les mauvaises reconversions. Il y a aussi ceux victimes d’escroqueries de toutes sortes.

De l’impérieuse nécessité des états à aider ceux qui ont hissé haut leurs drapeaux

En Côte d’Ivoire, il est vrai que l’Etat fait des efforts salutaires dans ce sens, mais ils restent à accroître. De nombreux artistes tombés dans l’indigence, pour faire face à leurs besoins du quotidien, étaient souvent obligés de faire appel à la générosité du public pendant que la pension de retraite payée par le Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur (BURIDA) aux plus nantis était de 150 000 FCFA par trimestre soit 50 000 FCFA par mois. (Jugez en vous mêmes). Maurice Bandama, ministre de la Culture, a soumis au Président de la République et au gouvernement pour la première fois en Côte d’Ivoire, le projet de la pension présidentielle mensuelle de 300 000 FCFA à 15 icônes en 2014 qui va s’étendre à 60 et plus aujourd’hui. Un autre pan salutaire de la gouvernance Ouattara.  

Même si la grande responsabilité de ce qui leur arrive est de leur fait, ces artistes ont honoré leur nation et cela n’a pas de prix. Il faut leur donner cette reconnaissance.

JPH

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